23/09/2010
Encore une fois, le président de l'Autorité Palestinienne se soumet à la volonté d'Israël, en déclarant continuer les négociations sans que le gel des colonies ne soit prolongé.
Mercredi, alors qu'il était à New York, Mahmoud Abbas a signalé que la reprise officielle de la colonisation en Cisjordanie ne mettrait pas forcement un terme aux négociations avec Israël. Le moratoire sur le gel des colonies en Cisjordanie, mis en place le mois de novembre dernier, prendra fin dimanche prochain, alors que les négociations ont repris depuis le 2 septembre entre Abbas et son homologue israélien Netanyahou.
Avant même le commencement des pourparlers, Abbas et les négociateurs palestiniens avaient déclaré à plusieurs reprises que, si les israéliens venaient à reprendre officiellement la construction en Cisjordanie, ils mettraient fin sans plus attendre aux négociations. Il y a quelques jours, Abbas avait une nouvelle fois soutenue cette position, estimant que prolonger de deux ou trois mois seulement le gel permettrait d'apporter de nombreuses solutions aux différentes questions concernant les statuts finaux du futur État palestinien. Mais il avait néanmoins affirmer qu'il ne continuerait pas un seul jour de plus à négocier si Israël autorisait la reprise de la colonisation. Malgré cela, et malgré les demandes répétées de l'administration américaine, Netanyahou n'a pas voulu prolonger le moratoire.
A New York, le président Abbas a déclaré à l'Associated Press : "Je ne peux pas affirmer que je vais quitter les négociations, mais il va être très difficile pour moi de reprendre les pourparlers si le premier ministre Netanyahou déclare qu'il continuera la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-est." Abbas a également indiqué que, même si il ne quittait pas la table des négociations, il était toujours urgent qu'Israël gèle les colonies, le temps de négocier des frontières stables entre les deux États. "Faisons en sorte de tracer les frontières rapidement, et ainsi, les israéliens pourront construire de leur côté de la frontière et nous du notre" a-t-il déclaré.
Avant même le commencement des pourparlers, Abbas et les négociateurs palestiniens avaient déclaré à plusieurs reprises que, si les israéliens venaient à reprendre officiellement la construction en Cisjordanie, ils mettraient fin sans plus attendre aux négociations. Il y a quelques jours, Abbas avait une nouvelle fois soutenue cette position, estimant que prolonger de deux ou trois mois seulement le gel permettrait d'apporter de nombreuses solutions aux différentes questions concernant les statuts finaux du futur État palestinien. Mais il avait néanmoins affirmer qu'il ne continuerait pas un seul jour de plus à négocier si Israël autorisait la reprise de la colonisation. Malgré cela, et malgré les demandes répétées de l'administration américaine, Netanyahou n'a pas voulu prolonger le moratoire.
A New York, le président Abbas a déclaré à l'Associated Press : "Je ne peux pas affirmer que je vais quitter les négociations, mais il va être très difficile pour moi de reprendre les pourparlers si le premier ministre Netanyahou déclare qu'il continuera la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-est." Abbas a également indiqué que, même si il ne quittait pas la table des négociations, il était toujours urgent qu'Israël gèle les colonies, le temps de négocier des frontières stables entre les deux États. "Faisons en sorte de tracer les frontières rapidement, et ainsi, les israéliens pourront construire de leur côté de la frontière et nous du notre" a-t-il déclaré.
Ces déclarations ont fragilisé la position de Abbas, qui semble céder à toutes les demandes israéliennes, sans jamais imposer les siennes. Les partis de résistances ont une nouvelles fois critiqués les négociations et le gouvernement Abbas. Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a déclaré dans un communiqué que, les négociations avec Israël rendaient aveugle la communauté internationale et dissimulaient ce qu'il ce passe réellement à Jérusalem et en Cisjordanie. Le FPLP dans sa déclaration a demandé à Abbas d'annuler sa rencontre avec Netanyahou qui aura lieu à Washington en signe de protestation contre l'assassinat d'un palestinien de Jérusalem par un colon.
Le Hamas de son côté a demandé au Fatah de mettre un terme à la chasse aux résistants en Cisjordanie, et de laisser ceux-ci défendre leur peuple face aux attaques des colons.
Nabil Shaath, proche conseiller de Abbas déclarait mardi dernier que Abbas démissionnerait si les négociations venaient à échouer. Abbas aurait promis de "démissionner s'il ne parvenait pas à faire valoir les droits des Palestiniens". Il semblerait que Abbas, en acceptant de poursuivre les négociations malgré la reprise de la construction des colonies, ne souhaite pas quitter son poste, pas encore. "S'il ne craignait pas un vide politique, il aurait déjà quitté son poste à cette étape, dans le contexte de la division des Palestiniens et de l'entêtement de la droite israélienne" suppose Nabil Shaath. Rappelons que le mandat de Abbas a expiré depuis janvier 2009.