09/07/2010
Plus de 25 000 personnes ont défilé à Jérusalem, hier, pour la libération du soldat enlevé il y a quatre ans par le Hamas.
La famille de Gilad Shalit, le soldat israélien détenu depuis plus de 4 ans à Gaza, s'est installée hier soir devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem au terme d'une marche de solidarité de 12 jours à travers Israël. Quelque 25 000 sympathisants, selon les organisateurs, se sont rassemblés dans un grand parc de Jérusalem-Ouest avant que la famille Shalit ne s'installe dans une tente devant la résidence de M. Netanyahu.
« Monsieur le Premier ministre, n'abandonnez pas mon fils », a imploré Aviva, la mère du tankiste de 23 ans, qui a aussi la nationalité française, capturé par un commando palestinien le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza. « Il est temps de dire : ça suffit. Quatre années d'enfer, c'est trop », a-t-elle plaidé.
Les marcheurs arboraient des t-shirts avec l'inscription « Gilad est encore vivant » et des rubans jaunes, la couleur de la campagne de solidarité. Sur une banderole à l'adresse de M. Netanyahu, on pouvait lire : « Le peuple a décidé : "Libère Shalit". »
Plus de 200 000 Israéliens, selon les organisateurs, ont participé à cette marche de 205 kilomètres depuis le départ le 27 juin de la maison familiale du soldat à Mitzpe Hila (nord du pays).
Les manifestants sont arrivés à Jérusalem, dont le centre-ville avait été fermé à la circulation, dans une ambiance festive, des jeunes jouant du tambourin ou soufflant dans des vuvuzelas. La marche avait pour objectif d'en appeler à l'opinion publique pour faire pression sur M. Netanyahu afin qu'il obtienne la libération du soldat israélien, actuellement aux mains du Hamas. De nombreuses personnalités israéliennes avaient apporté leur soutien à cette initiative très médiatisée, notamment trois ministres et des députés de la majorité comme de l'opposition.
Lors du départ de la marche, Noam Shalit, le père du militaire, a juré de ne « rentrer (chez lui) qu'avec Gilad ».
Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, se rejettent la responsabilité de l'échec de négociations indirectes sur un échange de prisonniers : le soldat contre un millier de Palestiniens emprisonnés en Israël. M. Netanyahu a affirmé la semaine dernière qu'Israël ne paierait « pas n'importe quel prix » pour obtenir la libération du soldat, tout en confirmant être prêt à relâcher, sous conditions, un millier de Palestiniens.
« Monsieur le Premier ministre, n'abandonnez pas mon fils », a imploré Aviva, la mère du tankiste de 23 ans, qui a aussi la nationalité française, capturé par un commando palestinien le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza. « Il est temps de dire : ça suffit. Quatre années d'enfer, c'est trop », a-t-elle plaidé.
Les marcheurs arboraient des t-shirts avec l'inscription « Gilad est encore vivant » et des rubans jaunes, la couleur de la campagne de solidarité. Sur une banderole à l'adresse de M. Netanyahu, on pouvait lire : « Le peuple a décidé : "Libère Shalit". »
Plus de 200 000 Israéliens, selon les organisateurs, ont participé à cette marche de 205 kilomètres depuis le départ le 27 juin de la maison familiale du soldat à Mitzpe Hila (nord du pays).
Les manifestants sont arrivés à Jérusalem, dont le centre-ville avait été fermé à la circulation, dans une ambiance festive, des jeunes jouant du tambourin ou soufflant dans des vuvuzelas. La marche avait pour objectif d'en appeler à l'opinion publique pour faire pression sur M. Netanyahu afin qu'il obtienne la libération du soldat israélien, actuellement aux mains du Hamas. De nombreuses personnalités israéliennes avaient apporté leur soutien à cette initiative très médiatisée, notamment trois ministres et des députés de la majorité comme de l'opposition.
Lors du départ de la marche, Noam Shalit, le père du militaire, a juré de ne « rentrer (chez lui) qu'avec Gilad ».
Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, se rejettent la responsabilité de l'échec de négociations indirectes sur un échange de prisonniers : le soldat contre un millier de Palestiniens emprisonnés en Israël. M. Netanyahu a affirmé la semaine dernière qu'Israël ne paierait « pas n'importe quel prix » pour obtenir la libération du soldat, tout en confirmant être prêt à relâcher, sous conditions, un millier de Palestiniens.