Par Comaguer
Porté par une opinion publique très favorable à la cause palestinienne et s’en servant habilement pour détourner l’attention populaire d’une situation économique très précaire et d’une politique répressive toujours aussi dure vis-à-vis des diverses oppositions de gauche (les militaristes républicano-kémalistes ne doivent pas être considérés comme un opposition de gauche mais comme une fraction de la classe dirigeante temporairement écartée du gouvernement), le gouvernement Erdogan ne pouvait pas aller bien loin dans la dissidence. Bien ficelé dans l’OTAN et dans l’OCDE et dans tout le réseau d’influence étasunien, il est en train d’assouplir sa position.
Il le fait sur les conseils qu’on imagine pressants de BARACK OBAMA qui a eu un entretien particulier avec RECIP ERDOGAN en marge de la réunion du G 20 avant de recevoir NETANHYAOU le 6 Juillet. Informations confirmées par une dépêche de l’agence Reuters d’Istanbul du 01.07.2010, qui annonce une prochaine rencontre entre le Ministre turc des Affaires étrangères AHMED DAVUTOGLU et le Ministre israélien du Commerce et de l’Industrie BENJAMIN BEN-ELIEZER. (rencontre « secrète » qui a eu lieu, semble-t-il, mercredi 30 juin à Bruxelles selon certaines sources, à Zurich selon Ha'aretz, note ISM).
Après quelques gestes spectaculaires (rappel de l’ambassadeur à Tel Aviv, annulation de manœuvres militaires), la « dissidence » turque a vite atteint ses limites. Le soutien du gouvernement turc aux Palestiniens va donc se limiter à l’aspect humanitaire : nourrir Gaza et ses habitants.
Tant mieux pour ceux-ci mais cette position ne fait en rien avancer la question palestinienne sur le fond et elle s’inscrit dans un mouvement général du bloc occidental pour pousser NETANHYAOU à infléchir temporairement sa politique sans rien changer aux choix stratégiques du sionisme : coloniser encore et toujours, expulser encore et toujours les Palestiniens.
Il s’agit d’un mouvement strictement tactique répondant à la vaste réprobation internationale suscitée par l’attaque de la flottille de la Paix et d’une nouvelle inscription d’une action humanitaire dans une politique réactionnaire, phénomène de type kouchnérien bien connu.
Il le fait sur les conseils qu’on imagine pressants de BARACK OBAMA qui a eu un entretien particulier avec RECIP ERDOGAN en marge de la réunion du G 20 avant de recevoir NETANHYAOU le 6 Juillet. Informations confirmées par une dépêche de l’agence Reuters d’Istanbul du 01.07.2010, qui annonce une prochaine rencontre entre le Ministre turc des Affaires étrangères AHMED DAVUTOGLU et le Ministre israélien du Commerce et de l’Industrie BENJAMIN BEN-ELIEZER. (rencontre « secrète » qui a eu lieu, semble-t-il, mercredi 30 juin à Bruxelles selon certaines sources, à Zurich selon Ha'aretz, note ISM).
Après quelques gestes spectaculaires (rappel de l’ambassadeur à Tel Aviv, annulation de manœuvres militaires), la « dissidence » turque a vite atteint ses limites. Le soutien du gouvernement turc aux Palestiniens va donc se limiter à l’aspect humanitaire : nourrir Gaza et ses habitants.
Tant mieux pour ceux-ci mais cette position ne fait en rien avancer la question palestinienne sur le fond et elle s’inscrit dans un mouvement général du bloc occidental pour pousser NETANHYAOU à infléchir temporairement sa politique sans rien changer aux choix stratégiques du sionisme : coloniser encore et toujours, expulser encore et toujours les Palestiniens.
Il s’agit d’un mouvement strictement tactique répondant à la vaste réprobation internationale suscitée par l’attaque de la flottille de la Paix et d’une nouvelle inscription d’une action humanitaire dans une politique réactionnaire, phénomène de type kouchnérien bien connu.