L'administration américaine a de nouveau réitéré le refus de dialogue avec le Hezbollah, considérant que le parti en question représente une menace sérieuse pour les Etats-Unis, Israël et le Liban, et refusant l'idée de séparer les ailes politique et militaire.
Au cours d'une réunion d'une commission affiliée aux affaires étrangères au Congrès américain sous le titre de "l'évaluation de la force du Hezbollah", l'assistant de la chef de la diplomatie d'Etat américaine Jeffrey Feltman et le coordinateur du ministère des affaires étrangères pour la lutte "antiterroriste" Daniel Benjamin ont présenté leurs études sur les capacités militaires du Hezbollah.
Selon Benjamin, "le Hezbollah reste le groupe terroriste qui détient la plus grande capacité terroriste dans le monde", ajoutant : "Nous admettons que le Hezbollah ne menace pas les Etats-Unis directement, mais nous savons que cette situation pourra changer selon les changements dans la région".
Il a dit refuser toute distinction entre les branches politique et militaire du Hezbollah.
Pour Feltman, "tant que le Hezbollah possède une milice terroriste qui commet des actes terroristes dans la région et même à l'extérieur, nous n'allons pas dialoguer avec lui".
Mais l'ancien ambassadeur américain en Irak et en Syrie Ryan Crocker, a appelé les Etats-Unis à réviser leur politique et à dialoguer avec les politiciens du Hezbollah, surtout les membres du parti dans le gouvernement et le parlement libanais.
"Ce que j'ai appris de l'Irak est que le dialogue peut avoir une grande importance pour mettre fin à une rébellion. Nous ne pouvons pas influencer la mentalité de notre adversaire si nous ne dialoguons pas avec lui. Les Etats-Unis doivent réaliser que le Hezbollah fait partie de la scène politique libanaise, et nous devons traiter avec lui directement", a indiqué Crocker.
Feltman et Benjamin ont précisé que "les capacités du Hezbollah dépassent celles des forces sécuritaires libanaises légitimes et des forces de l'ONU. Les membres du Hezbollah sont estimés à des milliers de personnes, alors que les dirigeants du parti ont révélé qu'ils possèdent plus de 40.000 roquettes. Mais il est important de souligner que le Hezbollah n'est pas un groupe invincible ni imbattable".
Il semble que les Etats-Unis se concentrent sur la possibilité de vaincre le Hezbollah en renforçant les capacités des forces libanaises officielles afin de prendre en charge la sécurité du pays et affaiblir l'influence du Hezbollah.
Il s'est abstenu de répondre à une question sur l'éventualité du déclenchement d'un conflit dans la région, mais à la question de savoir si Washington soutient une frappe israélienne contre le Liban, Feltman a répondu: "les Etats-Unis soutiennent le droit d'Israël à l'autodéfense".
Mais Feltman a enfin reconnu que le Hezbollah possède un soutien populaire important. "Même si cela ne nous plait pas, nous ne pouvons pas le nier".
Au cours d'une réunion d'une commission affiliée aux affaires étrangères au Congrès américain sous le titre de "l'évaluation de la force du Hezbollah", l'assistant de la chef de la diplomatie d'Etat américaine Jeffrey Feltman et le coordinateur du ministère des affaires étrangères pour la lutte "antiterroriste" Daniel Benjamin ont présenté leurs études sur les capacités militaires du Hezbollah.
Selon Benjamin, "le Hezbollah reste le groupe terroriste qui détient la plus grande capacité terroriste dans le monde", ajoutant : "Nous admettons que le Hezbollah ne menace pas les Etats-Unis directement, mais nous savons que cette situation pourra changer selon les changements dans la région".
Il a dit refuser toute distinction entre les branches politique et militaire du Hezbollah.
Pour Feltman, "tant que le Hezbollah possède une milice terroriste qui commet des actes terroristes dans la région et même à l'extérieur, nous n'allons pas dialoguer avec lui".
Mais l'ancien ambassadeur américain en Irak et en Syrie Ryan Crocker, a appelé les Etats-Unis à réviser leur politique et à dialoguer avec les politiciens du Hezbollah, surtout les membres du parti dans le gouvernement et le parlement libanais.
"Ce que j'ai appris de l'Irak est que le dialogue peut avoir une grande importance pour mettre fin à une rébellion. Nous ne pouvons pas influencer la mentalité de notre adversaire si nous ne dialoguons pas avec lui. Les Etats-Unis doivent réaliser que le Hezbollah fait partie de la scène politique libanaise, et nous devons traiter avec lui directement", a indiqué Crocker.
Feltman et Benjamin ont précisé que "les capacités du Hezbollah dépassent celles des forces sécuritaires libanaises légitimes et des forces de l'ONU. Les membres du Hezbollah sont estimés à des milliers de personnes, alors que les dirigeants du parti ont révélé qu'ils possèdent plus de 40.000 roquettes. Mais il est important de souligner que le Hezbollah n'est pas un groupe invincible ni imbattable".
Il semble que les Etats-Unis se concentrent sur la possibilité de vaincre le Hezbollah en renforçant les capacités des forces libanaises officielles afin de prendre en charge la sécurité du pays et affaiblir l'influence du Hezbollah.
Il s'est abstenu de répondre à une question sur l'éventualité du déclenchement d'un conflit dans la région, mais à la question de savoir si Washington soutient une frappe israélienne contre le Liban, Feltman a répondu: "les Etats-Unis soutiennent le droit d'Israël à l'autodéfense".
Mais Feltman a enfin reconnu que le Hezbollah possède un soutien populaire important. "Même si cela ne nous plait pas, nous ne pouvons pas le nier".