24/06/2010
Les États-Unis en ont appelé hier à la « responsabilité » pour éviter que deux bateaux de militants partis du Liban ne se rendent à Gaza, invitant à utiliser « les canaux établis » pour fournir de l'aide au territoire palestinien.
Apporter de l'aide par la voie maritime « n'est ni convenable ni responsable, et certainement pas efficace quelles que soient les circonstances », écrit le département d'État dans un communiqué.
À l'instar du quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, Union européenne et ONU), l'administration Obama invite « tous ceux souhaitant livrer des marchandises à le faire à travers les canaux établis, de sorte que leur cargaison pourra être inspectée via les points de passages terrestres vers Gaza ». La diplomatie américaine appelle encore à éviter « les confrontations inutiles », et demande à « toutes les parties d'agir de façon responsable ».
Israël sera tenu responsable de toute attaque contre le Liban, avait affirmé Beyrouth mardi après que l'État hébreu eut prévenu qu'il était en droit d'user de « tous les moyens ».
Lundi, l'un des deux bateaux chargés d'aide et déterminés à briser le blocus de la bande de Gaza a reçu le feu vert pour voguer vers Chypre, aucune ligne maritime n'existant entre le Liban et Israël. Chypre a toutefois souligné mardi que sa décision d'empêcher tout navire d'appareiller à destination de Gaza restait en vigueur.
L'assaut mené le 31 mai par l'armée israélienne contre une flottille humanitaire internationale avait coûté la vie à neuf passagers turcs. Pressé après ce raid de desserrer l'étau sur la bande de Gaza, Israël a confirmé dimanche la levée de l'embargo sur tous les « biens à usage civil », tout en maintenant son blocus maritime pour empêcher l'importation de matériel de guerre dans le petit territoire palestinien.
Rahhal
De son côté, le député du Courant du futur Riad Rahhal a estimé hier que « la voie diplomatique était la meilleure solution pour obtenir la levée du blocus sur Gaza ». « Nous pourrions bien nous passer d'une guerre qui serait initiée contre nous », a indiqué M. Rahhal dans un entretien télévisé. « Israël nous a habitués à beaucoup de haine, c'est pourquoi nous devrions étudier toute action qui pourrait être initiée en sa direction », a-t-il ajouté, soulignant que la décision de la guerre devait être aux mains de l'État libanais exclusivement, et le monopole de la violence légitime aux mains de l'armée.
Apporter de l'aide par la voie maritime « n'est ni convenable ni responsable, et certainement pas efficace quelles que soient les circonstances », écrit le département d'État dans un communiqué.
À l'instar du quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, Union européenne et ONU), l'administration Obama invite « tous ceux souhaitant livrer des marchandises à le faire à travers les canaux établis, de sorte que leur cargaison pourra être inspectée via les points de passages terrestres vers Gaza ». La diplomatie américaine appelle encore à éviter « les confrontations inutiles », et demande à « toutes les parties d'agir de façon responsable ».
Israël sera tenu responsable de toute attaque contre le Liban, avait affirmé Beyrouth mardi après que l'État hébreu eut prévenu qu'il était en droit d'user de « tous les moyens ».
Lundi, l'un des deux bateaux chargés d'aide et déterminés à briser le blocus de la bande de Gaza a reçu le feu vert pour voguer vers Chypre, aucune ligne maritime n'existant entre le Liban et Israël. Chypre a toutefois souligné mardi que sa décision d'empêcher tout navire d'appareiller à destination de Gaza restait en vigueur.
L'assaut mené le 31 mai par l'armée israélienne contre une flottille humanitaire internationale avait coûté la vie à neuf passagers turcs. Pressé après ce raid de desserrer l'étau sur la bande de Gaza, Israël a confirmé dimanche la levée de l'embargo sur tous les « biens à usage civil », tout en maintenant son blocus maritime pour empêcher l'importation de matériel de guerre dans le petit territoire palestinien.
Rahhal
De son côté, le député du Courant du futur Riad Rahhal a estimé hier que « la voie diplomatique était la meilleure solution pour obtenir la levée du blocus sur Gaza ». « Nous pourrions bien nous passer d'une guerre qui serait initiée contre nous », a indiqué M. Rahhal dans un entretien télévisé. « Israël nous a habitués à beaucoup de haine, c'est pourquoi nous devrions étudier toute action qui pourrait être initiée en sa direction », a-t-il ajouté, soulignant que la décision de la guerre devait être aux mains de l'État libanais exclusivement, et le monopole de la violence légitime aux mains de l'armée.