17/03/2010
Aussi bien les milieux du 14 Mars que les sources de la minorité sont montés au créneau au cours des dernières vingt-quatre heures pour stigmatiser vivement, à l'unisson, l'accroissement de la tension en Cisjordanie, où Israël poursuit sa politique de colonisation et de judaïsation, faisant fi des efforts américains visant à relancer les négociations de paix entre l'Autorité palestinienne et l'État hébreu.
Réuni hier à Koraytem sous la présidence de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, le bloc parlementaire du Courant du futur a mis en garde contre la gravité de la situation sur la scène palestinienne, à la lumière de la décision du gouvernement de Benjamin Netanyahu de construire 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-Est et d'édifier une synagogue à 300 mètres de la mosquée al-Aqsa, sans compter l'annonce d'un plan de construction d'une cinquantaine de milliers de logements supplémentaires dans la région de Jérusalem.
Relevant que le Premier ministre israélien a déclaré lors d'une réunion de la Knesset que la politique de colonisation se poursuivra, le bloc du Courant du futur s'est élevé contre le fait que le gouvernement israélien « torpille systématiquement les opportunités de paix dans la région et lance ainsi un défi aux instances internationales, notamment au niveau européen et américain ». Le Courant du futur a exhorté sur ce plan le gouvernement libanais à intervenir auprès du Conseil de sécurité, de l'Union européenne et de la Ligue arabe afin que ces instances interviennent efficacement en vue de juguler la politique obstructionniste d'Israël. Le bloc du Courant du futur a invité sur ce plan les chefs spirituels musulmans et chrétiens à organiser une campagne de solidarité avec le peuple palestinien.
De l'autre côté de l'échiquier politique, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a souligné une fois de plus que « la résistance est la seule option possible » pour faire face à Israël. « La seule solution est la résistance, a notamment déclaré cheikh Kassem, la résistance militaire pour chasser l'occupant, la résistance culturelle pour rectifier la vision et orienter les enfants et les générations (montantes), la résistance politique pour réaliser l'indépendance grâce à notre décision autonome, et la résistance économique pour mettre sur pied un ordre économique afin d'édifier notre pays en toute liberté ». Après avoir prôné une stratégie de défense « qui soit applicable » et qui puisse « faire peur à Israël et l'empêcher de nous agresser », cheikh Kassem a déclaré que « nul n'a le droit au Liban de nous inventer une option nouvelle qui ait pour leitmotiv la défaite et la capitulation ». « Nous n'accepterons pas que quiconque brandisse l'étendard de l'option de la défaite au Liban », a ajouté le numéro deux du Hezbollah qui a souligné la nécessité, en conclusion, de faire face au noyautage « sécuritaire, politique et culturel de notre société au Liban ».
Quant au responsable du Hezbollah dans la Békaa, Mohammad Yaghi, il a affirmé que « la Résistance islamique ne craint pas les menaces des responsables sionistes et est totalement prête à en découdre avec l'ennemi sioniste ».
Le député hezbollahi Ali Fayad a déclaré de son côté que « l'unité des Libanais face à toute agression israélienne est une possibilité ». « Les Libanais feront face comme un seul homme à ces agressions » (israéliennes), a affirmé M. Fayad qui a déclaré en outre qu'il ne saurait y avoir d'attitude conciliante pour ce qui a trait à la défense de la souveraineté.
Par ailleurs, le secrétariat général du Forum de l'unité nationale, présidé par l'ancien Premier ministre Sélim Hoss, a vivement stigmatisé la politique de peuplement pratiquée par le gouvernement israélien dans les territoires palestiniens, et notamment à Jérusalem, soulignant sur ce plan que « les négociations (avec Israël), qu'elles soient directes ou indirectes, sont inutiles et devraient donc être abandonnées, de même qu'il faudrait retirer l'initiative arabe de paix ».
Le responsable du Hezbollah au Liban-Sud, Nabil Kaouk, a déclaré pour sa part que « ce qui se produit à Jérusalem nécessite, pour y faire face, non pas des communiqués, mais des attitudes susceptibles de faire peur à Israël ». Et cheikh Kaouk de souligner qu'à la lumière de ce qui se passe à Jérusalem, « l'initiative arabe (de paix) représente désormais beaucoup plus qu'un acte de soumission et de capitulation car c'est toute la dignité de la nation qui est bafouée ».
Enfin, le président du Parti syrien national social, Assaad Hardane, a affirmé que les événements en Palestine ne sont rien d'autre qu'« une agression israélienne semblable à celle de 1948 ».
Réuni hier à Koraytem sous la présidence de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, le bloc parlementaire du Courant du futur a mis en garde contre la gravité de la situation sur la scène palestinienne, à la lumière de la décision du gouvernement de Benjamin Netanyahu de construire 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-Est et d'édifier une synagogue à 300 mètres de la mosquée al-Aqsa, sans compter l'annonce d'un plan de construction d'une cinquantaine de milliers de logements supplémentaires dans la région de Jérusalem.
Relevant que le Premier ministre israélien a déclaré lors d'une réunion de la Knesset que la politique de colonisation se poursuivra, le bloc du Courant du futur s'est élevé contre le fait que le gouvernement israélien « torpille systématiquement les opportunités de paix dans la région et lance ainsi un défi aux instances internationales, notamment au niveau européen et américain ». Le Courant du futur a exhorté sur ce plan le gouvernement libanais à intervenir auprès du Conseil de sécurité, de l'Union européenne et de la Ligue arabe afin que ces instances interviennent efficacement en vue de juguler la politique obstructionniste d'Israël. Le bloc du Courant du futur a invité sur ce plan les chefs spirituels musulmans et chrétiens à organiser une campagne de solidarité avec le peuple palestinien.
De l'autre côté de l'échiquier politique, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a souligné une fois de plus que « la résistance est la seule option possible » pour faire face à Israël. « La seule solution est la résistance, a notamment déclaré cheikh Kassem, la résistance militaire pour chasser l'occupant, la résistance culturelle pour rectifier la vision et orienter les enfants et les générations (montantes), la résistance politique pour réaliser l'indépendance grâce à notre décision autonome, et la résistance économique pour mettre sur pied un ordre économique afin d'édifier notre pays en toute liberté ». Après avoir prôné une stratégie de défense « qui soit applicable » et qui puisse « faire peur à Israël et l'empêcher de nous agresser », cheikh Kassem a déclaré que « nul n'a le droit au Liban de nous inventer une option nouvelle qui ait pour leitmotiv la défaite et la capitulation ». « Nous n'accepterons pas que quiconque brandisse l'étendard de l'option de la défaite au Liban », a ajouté le numéro deux du Hezbollah qui a souligné la nécessité, en conclusion, de faire face au noyautage « sécuritaire, politique et culturel de notre société au Liban ».
Quant au responsable du Hezbollah dans la Békaa, Mohammad Yaghi, il a affirmé que « la Résistance islamique ne craint pas les menaces des responsables sionistes et est totalement prête à en découdre avec l'ennemi sioniste ».
Le député hezbollahi Ali Fayad a déclaré de son côté que « l'unité des Libanais face à toute agression israélienne est une possibilité ». « Les Libanais feront face comme un seul homme à ces agressions » (israéliennes), a affirmé M. Fayad qui a déclaré en outre qu'il ne saurait y avoir d'attitude conciliante pour ce qui a trait à la défense de la souveraineté.
Par ailleurs, le secrétariat général du Forum de l'unité nationale, présidé par l'ancien Premier ministre Sélim Hoss, a vivement stigmatisé la politique de peuplement pratiquée par le gouvernement israélien dans les territoires palestiniens, et notamment à Jérusalem, soulignant sur ce plan que « les négociations (avec Israël), qu'elles soient directes ou indirectes, sont inutiles et devraient donc être abandonnées, de même qu'il faudrait retirer l'initiative arabe de paix ».
Le responsable du Hezbollah au Liban-Sud, Nabil Kaouk, a déclaré pour sa part que « ce qui se produit à Jérusalem nécessite, pour y faire face, non pas des communiqués, mais des attitudes susceptibles de faire peur à Israël ». Et cheikh Kaouk de souligner qu'à la lumière de ce qui se passe à Jérusalem, « l'initiative arabe (de paix) représente désormais beaucoup plus qu'un acte de soumission et de capitulation car c'est toute la dignité de la nation qui est bafouée ».
Enfin, le président du Parti syrien national social, Assaad Hardane, a affirmé que les événements en Palestine ne sont rien d'autre qu'« une agression israélienne semblable à celle de 1948 ».