[ 05/01/2010 - 23:38 ] |
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Gaza – CPI
L’exécution sommaire et avec sang-froid pratiquée par les forces israéliennes d'occupation était monnaie courante durant leur guerre menée contre la bande de Gaza, il y a un an jour pour jour. Assassinats collectifs, crimes de guerre, crimes contre l’humanité ont été systématiquement pratiqués contre des civils. Cette guerre imposée à Gaza a duré 23 jours. Elle a laissé plus de 1500 martyrs. Quelque six mille autres Palestiniens ont été blessés. La plupart d’entre eux sont des enfants, des femmes. Des centaines de civils sont désormais handicapés. Nombreux ont les bras et les pieds mutilés. Tuer les captifs Elle n’est pas fictive l’histoire de l’assassinat du Palestinien Samir Mohammed Abou Al-Aziz. C’est un évènement réel faisant partie de la vie que les Palestiniens de la bande de Gaza ont vécu, pendant la guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Son père raconte cette histoire, jurant de sa véridicité. A l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI), il dit : « Le samedi 5 janvier 2009, l’armée israélienne s’est déployée derrière la maison. Elle a fait un grand trou dans le mur pour entrer dans la maison de trois étages, en ouvrant le feu. Ils commencent à la ravager. » Le martyr et son frère habitaient dans la maison, avec leurs familles. Les soldats attachent les mains et bandent les yeux des deux frères. Ils les prennent comme des boucliers humains pour inspecter le troisième étage de la maison. Puis, ils font descendre un frère pour que Samir reste avec eux. C’est à ce moment-là que les soldats tirent sur la poitrine du martyr Samir. Les soldats redescendent au deuxième étage et informent son frère que Samir est grièvement blessé. Ils l’amènent avec eux au troisième étage où il commence à crier sur les soldats pour qu’ils le soignent. Les soldats lui ordonnent de sortir pour appeler une ambulance. » A sa sortie, ils tirent sur lui. Le feu lui mutile les doigts de la main. Ils le ramènent vers l’intérieur et lui disent que s’il appelle au secours, il sera tué. » Trois jours plus tard, les soldats obligent les habitants à quitter la maison et à aller au camp de Jabalia. Ils leur ordonnent d’aller tout droit, sans regarder derrière eux. » Nous avons alors entamé une recherche ardue pour connaître le sort de Samir, pour savoir s’il était mort ou vivant. Nous avons contacté les organisations humanitaires dont la Croix-Rouge. Nous avons eu le directeur de cette dernière, à trois reprises, sans résultat. Nous avons contacté le membre arabe de la Knesset Jamal Zahaliqa. Il nous a répondu qu’il avait contacté le ministre israélien de la défense. Ce dernier a prétendu que le seul responsable de l’affaire était l’officier qui se trouvait sur le terrain. Il a alors refusé toute tentative de le sauver. Puis nous avons contacté les deux députés arabes Talab As-Saïgh et Ahmed Al-Taybi, en vain. » C’est dix jours plus tard que nous avons pu retirer le corps de notre martyr. A noter que le martyr était marié et père de cinq garçons et trois filles. Il travaillait dans l’organisation UNRWA ». Les soldats sionistes reconnaissent leurs crimes Le journal hébreu Haaretz a apporté des témoignages de soldats israéliens parlant de leurs crimes commis pendant la guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Ils reconnaissent que les ordres étaient indulgents quant aux tirs contre les civils, les maisons et les biens civils. Les témoignages de ces soldats expriment explicitement l’immoralité de cette armée se voulant moderne. Elle ne respecte rien. Ni homme, ni femme, ni enfant, ni convention, ni accord, ni droits de l’homme. Le journal rapporte le témoignage d’un soldat israélien. Il déclare comment ils mettent la main sur une maison pour se déployer sur son toit. Toute la famille est enfermée, dans une seule chambre. Une femme et ses deux enfants sont tués par la négligence des soldats de l’occupant israélien. Al-Samouni, une autre famille martyrisée La tragédie de la famille de Samir n’est pas un cas à part, loin de là. La tragédie est vraiment atroce. Non seulement les soldats israéliens assassinent Hamdi Al-Samouni, mais ils jouent de plus avec son cadavre et avec ceux d’autres martyrs. Son frère Naïl en est un témoin oculaire. Pire, dit le témoin, les soldats pratiquaient toutes sortes de tortures contre des blessés que rampaient à terre. Les soldats de l’occupation israélienne n’ont pas seulement tué le jeune Hamdi, mais également sa mère et quatre de ses frères. Et après le cessez-le-feu, on a trouvé le jeune Walid, âgé de seize ans, enterré, les mains liées, le corps déchiqueté, des marques affreuses de torture sur tout le corps. D’autres témoins oculaires parlent de la manière dont les forces israéliennes d'occupation ont tué le Palestinien qui rampait à terre, déjà gravement blessé. Plus tard, la Croix-Rouge retrouve son cadavre, les mains liées, les jambes mutilées et perdues. Boucliers humains Quelque trois cents Palestiniens ont été pris comme boucliers humains par les forces israéliennes d'occupation, confirment plusieurs centres juridiques. Le « Centre palestinien de la défense des captifs » dit que certaines personnes ont été kidnappées de leurs maisons pour être utilisées comme boucliers humains, devant leurs femmes et enfants. Un acte mondialement prohibé. Un autre acte : plusieurs captifs ont été exécutés, de façon individuelle ou collective, confirment des témoins oculaires. C’est le cas de la famille d’Al-Samouni, au sud de la ville de Gaza. Exécutions sommaires Les forces israéliennes d'occupation ont sommairement exécuté des femmes et des enfants, durant leur guerre agressive israélienne menée contre Gaza, confirment des témoins oculaires. Les bulldozers de l’occupation israélienne ont rasé des maisons où des captifs palestiniens avaient été regroupés. Tout cela et beaucoup d’autres choses ont été pratiqués par l’armée israélienne, sous l’égide de la direction politique et sous une couverture internationale. Le « Centre palestinien de la défense des captifs » rapporte des témoignages parlant de l’arrestation de Palestiniens grièvement blessés. Les forces israéliennes d'occupation ont exécuté et liquidé des familles entières, sans prendre en considération les âges ou les supplications. |