18/11/2009
Israël autorise 900 nouveaux logements à Jérusalem-Est.
Le Hamas s'est dit opposé hier à la proclamation d'un État palestinien avant la fin de l'occupation israélienne en Cisjordanie, alors que l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas cherche à obtenir une reconnaissance par l'ONU d'un tel État.
Le Hamas s'est dit opposé hier à la proclamation d'un État palestinien avant la fin de l'occupation israélienne en Cisjordanie, alors que l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas cherche à obtenir une reconnaissance par l'ONU d'un tel État.
Pour créer un État indépendant, « notre peuple doit avoir mis fin à l'occupation, car notre terre est sous occupation, les colonies sont établies partout et les barrages militaires (israéliens) divisent la Cisjordanie », écrit le Hamas dans un communiqué publié à Damas où réside le chef en exil du mouvement Khaled Mechaal. « La proclamation d'un État palestinien doit être le résultat de l'(action) de la résistance pour mettre fin à l'occupation (...) et non pas une décision prise par (l'Autorité palestinienne) pour remplir le vide après l'échec de la solution politique », ajoute-t-il.
Après onze mois de blocage du processus de paix avec Israël, l'Autorité palestinienne a annoncé dimanche, dans l'espoir de sortir de l'impasse, qu'elle demanderait au Conseil de sécurité de l'ONU de reconnaître leur indépendance dans les frontières de 1967. Le Hamas et l'Autorité palestinienne sont à couteaux tirés depuis juin 2007, lorsque le mouvement islamiste a chassé le Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas de la bande de Gaza. « L'idée proposée par l'Autorité palestinienne est irréalisable puisque celle-ci continue de s'en prendre à la résistance et de coopérer avec l'ennemi (israélien) sur le plan de la sécurité », poursuit le Hamas.
Parallèlement, Mahmoud Abbas a affirmé hier que la décision de chercher à obtenir du Conseil de sécurité de l'ONU une reconnaissance d'un État indépendant n'était pas « unilatérale ». « C'est une décision émanant du comité de suivi de la Ligue arabe qui s'est réuni au Caire récemment. Ils se sont mis d'accord sur le fait d'aller au Conseil de sécurité pour qu'il dise son soutien à un État palestinien indépendant », a précisé le président de l'Autorité palestinienne lors d'une conférence de presse au Caire après un entretien avec le président Hosni Moubarak.
Le 12 novembre, les chefs de diplomatie et les représentants de 14 pays arabes ont décidé, lors d'une réunion du comité de suivi de l'initiative de paix arabe, de s'adresser au Conseil de sécurité pour lui demander de « reconnaître un État palestinien dans les frontières de 1967 ». Ils ont demandé une réunion du Conseil ministériel arabe pour entériner cette décision.
L'Union européenne a jugé, de son côté, hier, « prématurée » la demande de soutien que lui a adressée l'Autorité palestinienne en vue d'une reconnaissance par le Conseil de sécurité de l'ONU d'un État indépendant. Washington a aussi réaffirmé son opposition à une proclamation unilatérale d'un État palestinien, en soulignant que celui-ci devrait naître par la négociation avec Israël.
Par ailleurs, le ministre israélien de l'Intérieur, Élie Yishaï, a autorisé hier la construction de 900 nouveaux logements dans Jérusalem-Est annexée, dans le quartier de Gilo, en pleine controverse sur les colonies juives, a-t-on appris de source officielle. La radio militaire israélienne avait indiqué auparavant que le Premier ministre de l'État hébreu Benjamin Netanyahu avait rejeté une demande américaine pour un gel de la construction de dizaines de logements dans ce même quartier de colonisation de Jérusalem-Est.
La Maison-Blanche s'est dit « consternée » hier devant l'autorisation donnée par les autorités israéliennes et a accusé Israël de compliquer la relance des efforts de paix avec les Palestiniens.
Après onze mois de blocage du processus de paix avec Israël, l'Autorité palestinienne a annoncé dimanche, dans l'espoir de sortir de l'impasse, qu'elle demanderait au Conseil de sécurité de l'ONU de reconnaître leur indépendance dans les frontières de 1967. Le Hamas et l'Autorité palestinienne sont à couteaux tirés depuis juin 2007, lorsque le mouvement islamiste a chassé le Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas de la bande de Gaza. « L'idée proposée par l'Autorité palestinienne est irréalisable puisque celle-ci continue de s'en prendre à la résistance et de coopérer avec l'ennemi (israélien) sur le plan de la sécurité », poursuit le Hamas.
Parallèlement, Mahmoud Abbas a affirmé hier que la décision de chercher à obtenir du Conseil de sécurité de l'ONU une reconnaissance d'un État indépendant n'était pas « unilatérale ». « C'est une décision émanant du comité de suivi de la Ligue arabe qui s'est réuni au Caire récemment. Ils se sont mis d'accord sur le fait d'aller au Conseil de sécurité pour qu'il dise son soutien à un État palestinien indépendant », a précisé le président de l'Autorité palestinienne lors d'une conférence de presse au Caire après un entretien avec le président Hosni Moubarak.
Le 12 novembre, les chefs de diplomatie et les représentants de 14 pays arabes ont décidé, lors d'une réunion du comité de suivi de l'initiative de paix arabe, de s'adresser au Conseil de sécurité pour lui demander de « reconnaître un État palestinien dans les frontières de 1967 ». Ils ont demandé une réunion du Conseil ministériel arabe pour entériner cette décision.
L'Union européenne a jugé, de son côté, hier, « prématurée » la demande de soutien que lui a adressée l'Autorité palestinienne en vue d'une reconnaissance par le Conseil de sécurité de l'ONU d'un État indépendant. Washington a aussi réaffirmé son opposition à une proclamation unilatérale d'un État palestinien, en soulignant que celui-ci devrait naître par la négociation avec Israël.
Par ailleurs, le ministre israélien de l'Intérieur, Élie Yishaï, a autorisé hier la construction de 900 nouveaux logements dans Jérusalem-Est annexée, dans le quartier de Gilo, en pleine controverse sur les colonies juives, a-t-on appris de source officielle. La radio militaire israélienne avait indiqué auparavant que le Premier ministre de l'État hébreu Benjamin Netanyahu avait rejeté une demande américaine pour un gel de la construction de dizaines de logements dans ce même quartier de colonisation de Jérusalem-Est.
La Maison-Blanche s'est dit « consternée » hier devant l'autorisation donnée par les autorités israéliennes et a accusé Israël de compliquer la relance des efforts de paix avec les Palestiniens.