18/11/2009
La France et l'UE doivent se mobiliser pleinement, au côté des États-Unis, pour recréer une dynamique, plaide le ministre des AE.
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a appelé hier, comme les États-Unis et l'UE, à relancer en priorité les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens. « Je souhaite insister sur l'urgence d'une relance des négociations pour aboutir à la création d'un État palestinien, malgré les difficultés », a déclaré M. Kouchner. « Il faut trouver les moyens de surmonter l'impasse actuelle », a-t-il poursuivi dans une interview publiée par le quotidien palestinien de Jérusalem al-Quds.
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a appelé hier, comme les États-Unis et l'UE, à relancer en priorité les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens. « Je souhaite insister sur l'urgence d'une relance des négociations pour aboutir à la création d'un État palestinien, malgré les difficultés », a déclaré M. Kouchner. « Il faut trouver les moyens de surmonter l'impasse actuelle », a-t-il poursuivi dans une interview publiée par le quotidien palestinien de Jérusalem al-Quds.
Le chef de la diplomatie française s'est entretenu en soirée à Amman avec le président palestinien Mahmoud Abbas avant de rencontrer aujourd'hui les dirigeants israéliens dans le cadre d'une visite éclair au Proche-Orient. M. Kouchner a affirmé que Mahmoud Abbas était « indispensable » pour le processus de paix.
Avant son entretien avec M. Abbas, M. Kouchner a indiqué vouloir convaincre les responsables palestiniens « qu'il est maintenant temps de mettre fin aux divisions, de se regrouper pour construire ensemble l'État et négocier l'accord de paix ». « Je m'adresserai aux responsables israéliens pour leur dire que l'Autorité palestinienne et son chef, Mahmoud Abbas, est leur partenaire pour la paix », a-t-il ajouté dans son interview à al-Quds.
Les négociations de paix achoppent sur le contentieux des colonies, les Palestiniens réclamant d'abord un arrêt total des implantations en Cisjordanie occupée tandis que le gouvernement Netanyahu offre un gel partiel de la construction et réclame une reprise des discussions « sans condition préalable ». La communauté internationale est favorable à un gel complet de la colonisation.
Interrogé sur l'échec de l'administration américaine à relancer le processus de paix, M. Kouchner a reconnu que les efforts américains n'avaient « pas encore produit les effets escomptés ». « Mais il s'agit aujourd'hui de surmonter les blocages. » « La détermination du président (Barack) Obama reste entière et la nôtre aussi. Par la nôtre, j'entends celle de la France et de l'Union européenne, qui doivent se mobiliser pleinement, au côté de l'administration américaine, pour recréer une dynamique », a plaidé le ministre français.
Avant son entretien avec M. Abbas, M. Kouchner a indiqué vouloir convaincre les responsables palestiniens « qu'il est maintenant temps de mettre fin aux divisions, de se regrouper pour construire ensemble l'État et négocier l'accord de paix ». « Je m'adresserai aux responsables israéliens pour leur dire que l'Autorité palestinienne et son chef, Mahmoud Abbas, est leur partenaire pour la paix », a-t-il ajouté dans son interview à al-Quds.
Les négociations de paix achoppent sur le contentieux des colonies, les Palestiniens réclamant d'abord un arrêt total des implantations en Cisjordanie occupée tandis que le gouvernement Netanyahu offre un gel partiel de la construction et réclame une reprise des discussions « sans condition préalable ». La communauté internationale est favorable à un gel complet de la colonisation.
Interrogé sur l'échec de l'administration américaine à relancer le processus de paix, M. Kouchner a reconnu que les efforts américains n'avaient « pas encore produit les effets escomptés ». « Mais il s'agit aujourd'hui de surmonter les blocages. » « La détermination du président (Barack) Obama reste entière et la nôtre aussi. Par la nôtre, j'entends celle de la France et de l'Union européenne, qui doivent se mobiliser pleinement, au côté de l'administration américaine, pour recréer une dynamique », a plaidé le ministre français.