Leyla Jad
2.500 policiers israéliens avaient été déployés dans la ville sainte pour ce vendredi qui a vu les juifs célébrer la fin de Soukkot. Pour les musulmans, c’était une « Journée de la Colère », annoncée par les forces nationales islamiques, afin de protester contre l’augmentation des violations israéliennes à propos de l’accès des Palestiniens à Jérusalem et notamment à la mosquée Al-Aqsa.
Des nombreux affrontements sont éclatés dans différentes régions de la ville sainte, en faisant au moins un blessé palestinien, ainsi que 11 soldats israéliens, dont quatre ont été hospitalisés, selon des sources israéliennes.
Des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés dans le quartier de Ras El-Amoud. Des centaines de fidèles, auxquels a été interdit l’accès à la vieille ville, ont prié devant la Porte de Damas.
Le Fatah avait appelé jeudi à des manifestations et à une grève générale vendredi dans les Territoires Palestiniens Occupés pour « proclamer l’attachement du peuple palestinien à Jérusalem, capitale éternelle de l’Etat palestinien indépendant » et « affirmer l’arabité de Jérusalem et l’attachement du peuple palestinien à ses lieux saints musulmans et chrétiens face (aux mesures) sauvages d’Israël ».
Les affrontements se sont propagés aussi dans le quartier d’Ar-Ram, à Jérusalem-Est, où les forces israéliennes ont tiré des grenades de gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc sur les manifestants qui lançaient des pierres.
Près du check-point de Qalandya, entre Ramallah et Jérusalem, des jeunes ont mis le feu aux pneus au milieu de la rue, qui avait été fermée par les autorités israéliennes. (PNN)
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