19/09/2009
Une Palestinienne porte un masque pour se protéger de la grippe porcine alors qu’elle participe a la prière du dernier vendredi du mois de ramadan. Ahmad Gharabli/AFP
TERRITOIRES PALESTINIENS Les consultations devraient se poursuivre la semaine prochaine à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
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L'émissaire américain George Mitchell est reparti hier bredouille de Jérusalem, sans être apparemment parvenu à obtenir un accord sur un gel de la colonisation juive et une reprise du dialogue israélo-palestinien.
Au terme d'une nouvelle mission de quatre jours dans la région, l'émissaire américain George Mitchell a discrètement quitté Israël hier sans faire la moindre annonce, après un ultime entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ont rapporté les médias israéliens. Selon ces médias, l'envoyé spécial américain, qui a multiplié ces dernières 48 heures les navettes entre M. Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah (Cisjordanie), n'a pas réussi à convaincre le dirigeant israélien de lâcher du lest sur les colonies. Les responsables israéliens n'ont fait aucun commentaire.
Les efforts de M. Mitchell pour favoriser la relance des négociations de paix achoppent sur le refus des Israéliens d'arrêter la colonisation en Cisjordanie occupée. Les Palestiniens réclament un gel complet des constructions.
« Le sénateur Mitchell nous a informés n'être pas parvenu à un accord avec les Israéliens sur un arrêt de la colonisation », a déclaré à la presse le négociateur palestinien en chef, Saëb Erakat, à l'issue de la rencontre entre l'émissaire américain et M. Abbas à Ramallah. « Le président (Abbas) a fait savoir au sénateur Mitchell que la question de l'arrêt de la colonisation ne saurait faire l'objet de compromis », a insisté M. Erakat.
Les consultations de M. Mitchell pour débloquer l'impasse vont toutefois se poursuivre à New York, où MM. Abbas et Netanyahu doivent assister la semaine prochaine à l'Assemblée générale de l'ONU. « Nous espérons qu'un accord global sur toutes les questions pourra être trouvé. Le sénateur Mitchell déploie tous les efforts nécessaires à cette fin », a expliqué le négociateur palestinien. Le sénateur Mitchell s'efforce d'arracher un accord sur la colonisation afin d'ouvrir la voie à un sommet tripartite la semaine prochaine à New York entre MM. Netanyahu, Abbas et le président Barack Obama, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Un tel sommet permettrait de relancer les pourparlers de paix suspendus depuis l'offensive israélienne dans la bande de Gaza (décembre 2008-janvier 2009). « Les négociations ne reprendront pas tant que la colonisation n'est pas arrêtée », a d'ailleurs répété M. Erakat.
Les États-Unis poussent à ce sommet auquel Israël se disait jusqu'à présent intéressé, M. Netanyahu ayant toujours affirmé depuis sa prise de fonctions au printemps dernier qu'il était prêt à reprendre les négociations « sans condition préalable ». Mais le Premier ministre de droite, qui s'était déclaré prêt à modifier son emploi du temps pour participer à un tel sommet, se montre plus circonspect depuis quelques jours. « Il se peut que cette rencontre ait lieu. Il se peut que non. Je ne l'ai pas réclamée et je n'ai pas posé de préalable à sa tenue », a-t-il déclaré à la télévision israélienne.
M. Netanyahu a réaffirmé que son gouvernement n'envisageait pas de « gel » de la colonisation, mais seulement un « ralentissement » de la construction, limité à plusieurs mois. Un responsable du gouvernement israélien a indiqué hier à Reuters qu'Israël pourrait geler les constructions dans les implantations juives de Cisjordanie sur une période de neuf mois environ, mais pas un an.
L'émissaire américain, qui avait entamé sa tournée régionale dimanche, a appelé jeudi, à l'issue d'une entrevue avec le président égyptien Hosni Moubarak au Caire, les protagonistes du conflit israélo-palestinien à « prendre leurs responsabilités » afin de permettre la reprise du processus de paix.
Au terme d'une nouvelle mission de quatre jours dans la région, l'émissaire américain George Mitchell a discrètement quitté Israël hier sans faire la moindre annonce, après un ultime entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ont rapporté les médias israéliens. Selon ces médias, l'envoyé spécial américain, qui a multiplié ces dernières 48 heures les navettes entre M. Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah (Cisjordanie), n'a pas réussi à convaincre le dirigeant israélien de lâcher du lest sur les colonies. Les responsables israéliens n'ont fait aucun commentaire.
Les efforts de M. Mitchell pour favoriser la relance des négociations de paix achoppent sur le refus des Israéliens d'arrêter la colonisation en Cisjordanie occupée. Les Palestiniens réclament un gel complet des constructions.
« Le sénateur Mitchell nous a informés n'être pas parvenu à un accord avec les Israéliens sur un arrêt de la colonisation », a déclaré à la presse le négociateur palestinien en chef, Saëb Erakat, à l'issue de la rencontre entre l'émissaire américain et M. Abbas à Ramallah. « Le président (Abbas) a fait savoir au sénateur Mitchell que la question de l'arrêt de la colonisation ne saurait faire l'objet de compromis », a insisté M. Erakat.
Les consultations de M. Mitchell pour débloquer l'impasse vont toutefois se poursuivre à New York, où MM. Abbas et Netanyahu doivent assister la semaine prochaine à l'Assemblée générale de l'ONU. « Nous espérons qu'un accord global sur toutes les questions pourra être trouvé. Le sénateur Mitchell déploie tous les efforts nécessaires à cette fin », a expliqué le négociateur palestinien. Le sénateur Mitchell s'efforce d'arracher un accord sur la colonisation afin d'ouvrir la voie à un sommet tripartite la semaine prochaine à New York entre MM. Netanyahu, Abbas et le président Barack Obama, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Un tel sommet permettrait de relancer les pourparlers de paix suspendus depuis l'offensive israélienne dans la bande de Gaza (décembre 2008-janvier 2009). « Les négociations ne reprendront pas tant que la colonisation n'est pas arrêtée », a d'ailleurs répété M. Erakat.
Les États-Unis poussent à ce sommet auquel Israël se disait jusqu'à présent intéressé, M. Netanyahu ayant toujours affirmé depuis sa prise de fonctions au printemps dernier qu'il était prêt à reprendre les négociations « sans condition préalable ». Mais le Premier ministre de droite, qui s'était déclaré prêt à modifier son emploi du temps pour participer à un tel sommet, se montre plus circonspect depuis quelques jours. « Il se peut que cette rencontre ait lieu. Il se peut que non. Je ne l'ai pas réclamée et je n'ai pas posé de préalable à sa tenue », a-t-il déclaré à la télévision israélienne.
M. Netanyahu a réaffirmé que son gouvernement n'envisageait pas de « gel » de la colonisation, mais seulement un « ralentissement » de la construction, limité à plusieurs mois. Un responsable du gouvernement israélien a indiqué hier à Reuters qu'Israël pourrait geler les constructions dans les implantations juives de Cisjordanie sur une période de neuf mois environ, mais pas un an.
L'émissaire américain, qui avait entamé sa tournée régionale dimanche, a appelé jeudi, à l'issue d'une entrevue avec le président égyptien Hosni Moubarak au Caire, les protagonistes du conflit israélo-palestinien à « prendre leurs responsabilités » afin de permettre la reprise du processus de paix.