01/09/2009
PROCHE-ORIENT
Un haut responsable palestinien a exhorté hier le président américain, Barack Obama, à ne pas céder sur l'exigeance de son administration d'un gel total de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. « Si Obama accepte la poursuite de la colonisation à Jérusalem, cela signifie qu'il se retire du processus de paix au Proche-Orient », a déclaré le responsable, Nabil Chaath, à Ramallah en Cisjordanie.
Washington, soutenu par les grands pays européens, voit dans le gel total de la colonisation le préalable à une reprise des négociations de paix, suspendues depuis la fin 2008. Toutefois, l'administration Obama a paru reculer récemment sur cette question face à l'opposition d'Israël. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche « qu'aucune décision » n'avait été prise par son gouvernement concernant un gel de la colonisation.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, refuse de reprendre les négociations avant un arrêt total de la colonisation. Dans des déclarations faites au Qatar dimanche, M. Abbas a ainsi exclu une rencontre avec M. Netanyahu en marge de l'Assemblée générale de l'ONU dans la seconde moitié de septembre. L'éventuelle tenue d'une telle rencontre a été évoquée par des responsables israéliens ces dernières semaines.
Washington, soutenu par les grands pays européens, voit dans le gel total de la colonisation le préalable à une reprise des négociations de paix, suspendues depuis la fin 2008. Toutefois, l'administration Obama a paru reculer récemment sur cette question face à l'opposition d'Israël. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche « qu'aucune décision » n'avait été prise par son gouvernement concernant un gel de la colonisation.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, refuse de reprendre les négociations avant un arrêt total de la colonisation. Dans des déclarations faites au Qatar dimanche, M. Abbas a ainsi exclu une rencontre avec M. Netanyahu en marge de l'Assemblée générale de l'ONU dans la seconde moitié de septembre. L'éventuelle tenue d'une telle rencontre a été évoquée par des responsables israéliens ces dernières semaines.
L'orient le jour