| archives |
08/07/2009 La barrière de sécurité séparant l'entité sionistte de la Cisjordanie a des conséquences humanitaires dramatiques sur la vie quotidienne des Palestiniens, c'est ce qu'a affirmé mercredi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).
Le bureau des Nations unies présentait un état de la situation en Cisjordanie à l'occasion du cinquième anniversaire de l'avis de la Cour internationale de Justice (CIJ), principal organe judiciaire onusien, qui a jugé ce mur illégal et en a réclamé le démantèlement.
"La barrière est l'une des mesures employées pour restreindre les mouvements et la vie des Palestiniens", a déclaré un responsable d'Ocha dans une conférence de presse.
"La barrière fait partie d'un régime général de fermeture (...) qui affecte les mouvements des Palestiniens, restreint leur espace, et ajoute à la fragmentation de la Cisjordanie", a-t-il ajouté.
Il a affirmé qu'"elle a eu un impact humanitaire dramatique sur les Palestiniens" depuis le début de sa construction, en 2002.
Présentée par "Israël" comme une soi-disant"clôture antiterroriste", la barrière, qui doit s'étendre à terme sur plus de 700 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens.
Dans son avis rendu le 9 juillet 2004, la CIJ avait jugé que "la construction par Israël, puissance occupante, du mur en territoire palestinien occupé, notamment dans et autour de l'est de Jérusalem occupée est contraire à la loi internationale."
Selon Ocha, la barrière aura lorsqu'elle sera entièrement construite une longueur de 709 km, dont 85% seront établis en Cisjordanie même et seulement 15% sur la ligne verte, la ligne de démarcation de 1949 entre la Cisjordanie et "Israël".
A ce jour, 60% du tracé final de cette barrière a été construit, selon l'agence onusienne, qui précise que celle-ci empiètera une fois achevée sur 9,5% de la Cisjordanie. almanar.com |