[ 29/07/2009 - 21:16 ] |
Gaza – CPI Farouq Qaddoumi est un des principaux fondateurs du mouvement du Fatah. Et actuellement, il en est le secrétaire général. Il vient de lever le voile sur une conspiration tramée pour tuer le président défunt Arafat et pour liquider totalement la résistance palestinienne. Le scoop est que c’était le président actuel de l’autorité qui avait conspiré avec les Israéliens pour cette liquidation. Face à cette révélation, les réactions sont mitigées. Certains la confirment et l’adoptent. D’autres la nient. Mais beaucoup veulent une enquête professionnelle et neutre. Il faut mettre fin à cet état de confusion qui entoure toujours le départ du président Arafat. Ce sont seulement les grosses têtes qui entourent Abbas à Ramallah qui ont piqué une colère sans pour autant donner d’explications utiles. Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a glané quelques-unes de ces réactions laissées par la bombe explosive larguée par Qaddoumi. Une explosion qui a laissé incertain l’avenir du Fatah. Le Hamas exige une enquête Le mouvement de la résistance islamique Hamas condamnait depuis toujours l’énigme non élucidée de la mort d’Arafat. Il demandait et demande maintenant encore une enquête sérieuse. Dr. Ismaël Radouan, leader dans le mouvement du Hamas, exige que les résultats soient publiés pour que le peuple palestinien connaisse enfin la vérité. Un jugement équitable De son côté, Khidir Habib, leader dans le mouvement du Djihad Islamique, appelle à rouvrir l’enquête concernant le départ du président Arafat. Les déclarations sont très révélatrices, venant d’une personnalité importante du mouvement du Fatah, dit Anouar Raja, responsable d’informations du Front Populaire. Il y a certainement des problèmes sérieux, à l’intérieur du Fatah. Est-il normal de fermer le dossier d’Arafat au moment où il y a un grand doute qui règne sur cette mort ? Beaucoup d’indications laissent croire qu’il est mort empoisonné ! Beaucoup croient qu’on veut cacher quelque chose ! Les chefs du Fatah Khaled Hilal, secrétaire général de l’organisation Ahrar et personnalité du Fatah, voit dans l’ouverture d’une enquête une nécessité nationale. Il se montre sûr qu’un bon nombre de leaders du Fatah connaissent le tueur d’Arafat. Tomber à un bon moment Djihad Jaara, un éminent chef des brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, branche militaire du Fatah, trouve, de son côté, que les déclarations de Qaddoumi sont tombées à un moment bien propice. L’autre camp De leur côté, le Front Populaire et le Front Démocratique n’ont pas approuvé les déclarations de Qaddoumi. Mais les hommes de l’autorité palestinienne, non seulement ils n’ont pas accepté les déclarations de Qaddoumi, mais ils ont de plus mené une campagne d’insultes hystériques contre lui. Pour l’universitaire Abdou As-Satlar Qassemi, ces agissements représentent des preuves supplémentaires de l’implication d’Abbas dans cette affaire louche. En fait, les éléphants du Fatah et de l’OLP ont traité Qaddoumi de tous les noms. Il a perdu la tête, il est devenu hystérique, disent-ils à tout venant. |