Publié le 2-07-2009
Dans un rapport de 117 pages consacré aux vingt-deux jours de combats, l’organisation humanitaire souligne que cette guerre a entraîné la mort de 1400 Palestiniens, dont 300 enfants et des centaines de civils, des chiffres en accord avec ceux avancés par le ministère de la santé à Gaza et le centre palestinien des droits de l’homme.
"La plupart des destructions étaient gratuites et délibérées", estime Amnesty dans son rapport. "Elles ont été conduites dans des circonstances qui confirment qu’elles n’étaient pas justifiées par des impératifs militaires."
Une enquête ouverte par l’état-major israélien avait conclu, rappelle-t-on, à l’absence de crimes et israël a refusé de coopérer avec une enquête diligentée par les Nations unies.
Amnesty estime par ailleurs que les roquettes tirées par les combattants du Hamas ont rarement fait des victimes et ont surtout provoqué des mouvements de panique parmi les populations. Ils n’en restaient pas moins des actes "aveugles et illégaux au regard du droit international".
Mais l’organisation humanitaire affirme n’avoir recueilli aucune preuve montrant que "le Hamas et les autres groupes armés obligeaient des civils à demeurer à l’intérieur ou à proximité de bâtiments utilisés par leurs combattants." Aucune preuve n’a été trouvée que ces civils étaient retenus contre leur gré dans des immeubles ou dans des quartiers sous le contrôles des insurgés.
Boucliers humains côté israélien. Le rapport affirme en revanche qu’en plusieurs occasions des soldats israéliens se sont servis de civils palestiniens, y compris d’enfants comme de "boucliers humains" en les contraignant à rester à proximité de "maisons qu’ils utilisaient comme positions militaires".
Sources : Reuters et le Monde
CAPJPO-EuroPalestine