03/07/2009
GAZA
L'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont dénoncé hier le rapport d'Amnesty les accusant de « crimes de guerre » lors de l'offensive israélienne à Gaza en décembre-janvier.
Dans son rapport sur l'offensive à Gaza (27 décembre-18 janvier), l'organisation de défense des droits de l'homme basée à Londres accuse l'armée israélienne de n'avoir pas « distingué entre cibles civiles et militaires » et de s'être servie de civils, y compris d'enfants, comme « boucliers humains ». Elle accuse aussi le Hamas, au pouvoir à Gaza, et les autres groupes armés palestiniens de « crimes de guerre » pour avoir tiré des centaines de roquettes contre Israël. Mais elle nie que le Hamas se soit servi de la population palestinienne comme « bouclier humain » à Gaza.
« Le ton général du rapport démontre que l'organisation a succombé aux manipulations du Hamas, une organisation terroriste », a affirmé le porte-parole de l'armée israélienne dans un communiqué. Ce rapport « n'est pas équilibré », a dit le porte-parole, arguant qu'il ne tient pas compte des « neuf années durant lesquelles le Hamas a constamment tiré des roquettes vers un quart de millions d'Israéliens. Il présente un point de vue déformé des lois de la guerre qui ne correspondent pas aux règles appliquées par les États démocratiques en lutte contre le terrorisme ». « Le rapport ignore les efforts déployés par l'armée israélienne pour éviter au maximum que soit porté atteinte à des civils non combattants », a-t-il souligné en accusant le Hamas « d'avoir mené des opérations à partir de zones densément peuplées en utilisant la population comme bouclier humain ».
À Gaza, le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri a également rejeté les conclusions du rapport affirmant qu'il n'était « ni équitable ni équilibré ». « Il a porté de fausses accusations à l'encontre du Hamas tout en réduisant la gravité des crimes commis par l'occupant israélien. Il vise à brouiller les cartes et offrir une opportunité pour masquer l'ampleur des crimes israéliens », a déclaré M. Abou Zouhri lors d'une conférence de presse. « Il met bourreau et victime sur un pied d'égalité », a-t-il ajouté. « Le Hamas considère que ce rapport n'a pas été préparé d'une manière professionnelle car il accuse le Hamas sans avoir rencontré sa direction à propos de ces allégations. »
Dans son rapport sur l'offensive à Gaza (27 décembre-18 janvier), l'organisation de défense des droits de l'homme basée à Londres accuse l'armée israélienne de n'avoir pas « distingué entre cibles civiles et militaires » et de s'être servie de civils, y compris d'enfants, comme « boucliers humains ». Elle accuse aussi le Hamas, au pouvoir à Gaza, et les autres groupes armés palestiniens de « crimes de guerre » pour avoir tiré des centaines de roquettes contre Israël. Mais elle nie que le Hamas se soit servi de la population palestinienne comme « bouclier humain » à Gaza.
« Le ton général du rapport démontre que l'organisation a succombé aux manipulations du Hamas, une organisation terroriste », a affirmé le porte-parole de l'armée israélienne dans un communiqué. Ce rapport « n'est pas équilibré », a dit le porte-parole, arguant qu'il ne tient pas compte des « neuf années durant lesquelles le Hamas a constamment tiré des roquettes vers un quart de millions d'Israéliens. Il présente un point de vue déformé des lois de la guerre qui ne correspondent pas aux règles appliquées par les États démocratiques en lutte contre le terrorisme ». « Le rapport ignore les efforts déployés par l'armée israélienne pour éviter au maximum que soit porté atteinte à des civils non combattants », a-t-il souligné en accusant le Hamas « d'avoir mené des opérations à partir de zones densément peuplées en utilisant la population comme bouclier humain ».
À Gaza, le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri a également rejeté les conclusions du rapport affirmant qu'il n'était « ni équitable ni équilibré ». « Il a porté de fausses accusations à l'encontre du Hamas tout en réduisant la gravité des crimes commis par l'occupant israélien. Il vise à brouiller les cartes et offrir une opportunité pour masquer l'ampleur des crimes israéliens », a déclaré M. Abou Zouhri lors d'une conférence de presse. « Il met bourreau et victime sur un pied d'égalité », a-t-il ajouté. « Le Hamas considère que ce rapport n'a pas été préparé d'une manière professionnelle car il accuse le Hamas sans avoir rencontré sa direction à propos de ces allégations. »
L'orient le jour