Les deux organisations "Human Rights Watch"
et "Amnesty" ont déclaré que les autorités de l'occupant israélien
empêchent leurs efforts pour collecter des preuves sur la probabilité de
crimes de guerre dans la Bande de Gaza.
Les employés de ces deux organisations
juridiques n'ont pas obtenu des permis d'entrer à Gaza, en dépit de la
pression sur l'Etat hébreu et l'Egypte depuis les premiers jours de
l'agression sur Gaza.
Les deux organisations ont ajouté mardi
dans leurs déclarations à l'agence de presse "Reuters" que
l'interdiction israélienne imposée depuis des années sur le voyage de
leur personnel à Gaza entrave la capacité d'enquêter sur les actes de
violence, mais "Israël" prétend que les deux organisations n'ont pas
présenté les papiers nécessaires pour leur permettre d'entrer dans la
Bande de Gaza, tandis que le ministère égyptien des Affaires étrangères
n'a pas commenté la raison de la fermeture de ses frontières avec Gaza,
apparemment en face des deux organisations.
L'incapacité de ces deux organisations à
envoyer des chercheurs internationaux et des experts en munitions dans
la Bande de Gaza intervient à un moment où Israël nie avoir commis des
violations lors de sa guerre contre Gaza, et refuse de mener une enquête
par l'ONU sur la guerre de Gaza.
De son côté, Deborah Hiams, responsable
d'Amnesty, affirme que son organisation et "Human Rights Watch" font
tous les efforts pour documenter ce qui s'est passé sur le terrain à
Gaza. Elle a souligné qu'Amnesty a un seul employé à Gaza.
Le chercheur de l'organisation "Human
Rights Watch" au Moyen-Orient, Bill Van Asfield, a confirmé que son
organisation a une équipe à Gaza, mais le travail dépasse son énergie,
indiquant qu'il y a beaucoup de choses qui doivent être traitées et
avertissant que les preuves de ce qui s'est passé à Gaza se dispersent
plus le temps passe.