Depuis le début du mois de juillet dernier,
la bande de Gaza est sous les obus, les bombes, les balles des occupants
sionistes. Depuis le début de cette guerre sioniste menée sauvagement
contre la bande de Gaza, le nombre de martyrs, de blessés, de maisons et
de bâtiments détruits ne cessent de monter. Depuis le début de cette
guerre sioniste, des milliers de gens fuient leurs domiciles et les
bombes sionistes. Depuis le début de cette guerre sioniste, les trêves
se succèdent. Et chaque fois, ceux qui retournent à leurs domiciles ne
trouvent que des gravats et des morts sous les décombres.
Ils se voient devant des scènes de
désolation. Gravats. Corps déchiquetés. Enfants émiettés. Familles
morcelées. Mosquées détruites. Hôpitaux éventrés. La liste est longue.
Mais ce qui est étonnant, c'est l’état de
ces gens qui ont tout perdu. Ils ne maudissent pas les résistants
palestiniens, malédiction tellement souhaitée par les agresseurs mais
les occupants sionistes.
En effet, les Palestiniens savent que
donner des victimes et beaucoup de pertes restent des conséquences
inévitables lorsqu’ils font face à un ennemi qui a volé leur terre,
toute leur terre et a confisqué leur droit à l’autodétermination et à
leur simple droit de vivre.
Ils savent que sans cette résistance, sans
toutes ces victimes, sans toutes ces pertes, la Palestine aurait déjà
été vidée de tous ses citoyens arabes, musulmans et chrétiens. Résister
contre le projet sioniste reste une question existentielle.
Les Palestiniens savent que l’indépendance
d’une nation ne se fait sans pertes humaines et matérielles. Des peuples
ont donné des milliers, même des millions de morts et de blessés pour
leur indépendance, pour leur existence.
Les Palestiniens savent que les occupants
sionistes ne cherchent pas la paix. Ils voient comment ils vont aux
négociations de « paix », mais en même temps, ils continuent leur
colonisation de la Cisjordanie.
Les Palestiniens de la bande de Gaza savent
qu’ils ne forment qu'un avec les citoyens de la Cisjordanie et de la
sainte ville d’Al-Quds. Les affrontements de la Cisjordanie, la révolte
de ses jeunes, leurs morts, leurs blessés et leurs détenus en sont des
preuves évidentes.
Ce n’est donc pas étonnant de voir les
Palestiniens rester unis derrière leurs résistants lorsqu’ils sortent de
leurs tunnels et frappent la machine de guerre israélienne et
lorsqu’ils vont vers les négociations d’une trêve honorable assurant les
exigences palestiniennes.
Aujourd’hui même, les nouvelles venant de
l’Egypte de la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) concernant les
négociations d’une trêve permanente confortent les Palestiniens qui
soutiennent la résistance. Benyamin Netanyahu, le premier ministre
israélien, commence à accepter certaines conditions de la résistance
palestinienne. Netanyahu a déjà oublié sa condition chère à son cœur :
désarmer la bande de Gaza ! Netanyahu, étant au pied du mur, reconnaît
ainsi la résistance palestinienne
Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)13 août 2014
Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)13 août 2014