Par Gilles Devers
J’écris ces lignes alors que les 1,8 millions d’habitants du territoire
palestinien de Gaza vivent dans les plus grandes difficultés, et les
plus grandes incertitudes. Le bilan provisoire est de 1800 morts et plus
de 6 000 blessés graves, dont 85% de civils. L’électricité est là
quelques heures par jour, l’eau manque, et le pays est en ruine. Les
familles pleurent leurs morts. Venus s’occuper de tunnels, les soldats
israéliens ont rayé de la carte des quartiers entiers et détruit des
infrastructures essentielles à la population civile (hôpitaux, écoles,
centrale électrique…). Rien de significatif ne se dégage sur le blocus
de Gaza, qui est en lui-même un crime de guerre.
Alors, est-ce le moment de parler de la
procédure quand l’idée d’un procès semble à des années lumières des
besoins urgents d’un peuple qui demande seulement à vivre ?
Oui, c’est le moment. D’abord, car nos amis Palestiniens nous le demandent. Ensuite, parce que nous n’avons jamais été aussi près du but : combattre l’impunité d’Israël devant une juridiction internationale. Le ministre de la justice Saleem Al-Saqqa est clair : la procédure doit se poursuivre.
Lire la suite de l'article de Gilles Devers sur son site, Les Actualités du Droit.
Oui, c’est le moment. D’abord, car nos amis Palestiniens nous le demandent. Ensuite, parce que nous n’avons jamais été aussi près du but : combattre l’impunité d’Israël devant une juridiction internationale. Le ministre de la justice Saleem Al-Saqqa est clair : la procédure doit se poursuivre.
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Source : Actualités du Droit