L'ancienne secrétaire d'Etat et probable candidate à la
présidentielle américaine de 2016 Hillary Clinton a fermement soutenu
l’agression israélienne contre la bande de Gaza et prétendu que le Hamas
était le principal responsable du conflit actuel.
"Je pense qu'Israël a fait ce qu'il devait faire pour répondre aux
attaques de roquettes", a-t-elle déclaré dans une interview au journal
The Atlantic, parue dimanche sur son site internet.
"Israël a le droit de se défendre", a encore répété l'ancienne Première dame.
Interrogée
sur le fait de savoir si « Israël » avait pris assez de précautions
pour éviter les morts de civils, Mme Clinton a estimé que Tsahal, "tout
comme nous essayons de le faire, a tenté de faire le plus possible
attention aux civils en visant ses cibles".
"Nous
ne connaissons pas une seule nation, peu importe ses valeurs (...) qui
n'aient pas commis d'erreurs, mais au final la responsabilité de tout ça
en incombe au Hamas", a-t-elle dit pour minimiser les crimes
israéliens.
S’agissant des établissements de l'ONU bombardés par les avions de
chasse israéliens, et qui ont couté la vie à des dizaines d’enfants et
des civils palestiniens, Clinton a repris la version de l’occupation en
prétendant que "ce n'était pas exactement une école de l'ONU qui était
visée, mais juste l'annexe de l'école d'où ils tiraient des roquettes.
Des manifestations contre "Israël" plus qu'il n'y en a contre la Russie
Clinton s’en est en outre pris aux manifestations en Europe contre les crimes israéliens à Gaza.
"On ne peut jamais ignorer l'antisémitisme, spécialement quand on
voit ce qui se passe en Europe aujourd'hui. Il y a infiniment plus de
manifestations contre Israël qu'il n'y en a contre la Russie qui se
saisit d'une partie de l'Ukraine et abat un avion de ligne", a-t-elle
encore dit.
L'offensive "Bordure protectrice", déclenchée le 8 juillet par
« Israël » a fait plus de 1.916 martyrs palestiniens, dont plus de 400
enfants et 200 femmes. Côté israélien, 64 soldats et trois colons ont
été abattus depuis le 8 juillet.