Al-Quds occupée – CPI
La résistance a eu une grande réussite
dans sa dernière transaction d’échange de centaines de prisonniers
palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Ce dernier est
resté captif entre les mains de la résistance pendant environ cinq ans
et demi, et le service sioniste de renseignements militaires (Aman) n’a
pu trouver le lieu où le soldat était caché par les résistance
palestinienne. Cet état de cause mettait ce service dans un état de
stupeur sans précédent, disent des rapports sionistes.
Un rapport du service Aman lui-même a noté
que la célèbre unité 8200, spécialisée dans l’observation et de
l’espionnage électronique, a échoué à trouver une seule information sur
cette affaire.
Al-Qassam : un excellent groupe
Et le rapport du périodique mensuel
"Estimation stratégique" publié par le centre Yafi pour les études
stratégiques a souligné que le groupe qui supervisait les opérations
pour cacher Shalit est un excellent groupe parfaitement organisé. Il n’a
utilisé ni téléphone portable, ni ordinateur, ni Internet dans son
travail. Tout contact électronique était probablement défendu.
Il est certain que tous ses contacts,
demandes et discussions se faisaient dans un contact direct. Ils étaient
si hermétiques qu’un membre du service Aman a dit : « Apparemment, les
hommes du Hamas se contactent grâce à des pigeons ».
Tout était faux
Le rapport ajoute que les informations qui
disaient que Shalit était dans le Sinaï ou au Soudan s’avéraient
erronées. S’avérait aussi erronées les informations qui disaient que
Shalit se faisait déplacer d’un lieu à un autre. Il s’avère qu’il est
resté au même endroit pendant toute la durée de sa captivité. Il
entendait même les explosions durant la guerre agressive menée par
l’armée de l’occupation israélienne contre Gaza.
Zéro erreur
Par ailleurs, le porte-parole de la région
sud du service Aman a dit à la radio de l’armée sioniste que les erreurs
du Hamas étaient au niveau « zéro », et cela a élevé le niveau d’échec à
trouver Shalit des services sionistes de renseignements à 100%.
Le porte-parole ajoute que le mouvement du
Hamas possède une unité hautement qualifiée, entraînée par des experts
iraniens ou d’autres. De telles réussites dans un tel travail secret
n’avaient jamais eu lieu si ce n’est avec le parti libanais Hezbollah,
surtout pendant la guerre civile libanaise. Le parti enlevait des
journalistes américains et européens, des professeurs d’université, les
accusant de travailler pour le compte des services américains de
renseignements CIA. Les hommes du parti pouvaient les cacher pendant dix
ans, parfois plus. Apparemment, le Hamas en a tiré des leçons utiles
pour cacher Shalit.
L’habileté sécuritaire du Hamas
L’habilité sécuritaire du mouvement du
Hamas a été mise en avant le jour de l’échange de prisonniers, une
habileté que l’on ne retrouve pas chez bien des services de sécurité de
la région. Les services sionistes de sécurité, ni Aman, ni Shabak, n’ont
pu savoir d’où Shalit a été amené. Tout le monde a été surpris de voir
une vingtaine de 4x4 d’une même couleur et d’un même modèle arriver sur
le lieu d’échange, à une vitesse étonnante. Une seule portait Shalit et
les autres étaient bondées de forces spéciales des brigades d’Al-Qassam,
prêtes à intervenir à tout moment si besoin était.
La guerre des cerveaux
Notons finalement que les services du Hamas
insistent à ne donner aucun renseignement sur le lieu où était caché
Shalit, ni sur son traitement. Cela fait partie de la guerre des
cerveaux entre le Hamas et les services sionistes de sécurité. Il est
clair que le Hamas en est sorti victorieux : les services et le
gouvernement sionistes se sont trouvés obligés de céder face au Hamas et
à ses exigences.