[ 12/10/2011 - 22:18 ] |
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Gaza – CPI
La signature de l’accord d’échange de
prisonniers, survenue après cinq ans de tractations, représente une
véritable victoire réelle pour la résistance palestinienne à tous les
niveaux : humains, diplomatique et politique.
La joie de la rue palestinienne
Et dès que la nouvelle de la transaction a
été connue, les Palestiniens sont sortis défiler dans les rues partout
dans la bande de Gaza, à pied, en voiture et en vélo, avec le drapeau
palestinien hissé au-dessus d’eux. Les mosquées ont exprimé leur joie
avec des mots louant et remerciant Dieu le Tout Puissant. Certains ont
tiré en l’air pour montrer leur joie.
Beaucoup sont allés rendre visite aux familles des détenus pour les féliciter et espérer voir les leurs revenir auprès d’elles.
Beaucoup ont appelé le mouvement de la
résistance islamique Hamas à annoncer la liste des captifs libérables
afin que la joie soit complète et qu’on commence à faire les
préparations nécessaires.
Un pas vers la libération
Le Palestinien Hassan Mahmoud considère ce
pas, l’accord d’échange de prisonniers, comme un nouveau pas positif sur
le long chemin de la libération de la terre et de l’homme, afin de se
libérer du joug de l’occupation sioniste. Cet accord montre encore une
fois que la liberté ne vient que par la force, par la résistance, par
l’endurance, aussi déséquilibré que l’équilibre des forces militaires
puisse être.
Cette victoire a brisé l’arrogance
sioniste, dit Abou Mahmoud. Les résistants palestiniens ont montré
qu’ils peuvent obtenir leurs droits, même devant une machine de guerre
sioniste forte.
Une leçon
Hani Hassan confie au correspondant du
Centre Palestinien d’Information (CPI) que cette transaction est
historique : « Elle a montré au monde que les Palestiniens ont le
pouvoir de sortir victorieux en dépit de toutes les conditions
difficiles, par leur patience, par leur endurance. C’est un chapitre du
livre de la libération ».
Les occupants israéliens se sont retrouvés
obligés d’accepter les conditions du Hamas. Ainsi, le Hamas s’est
affiché comme mouvement national qui travaille pour libérer la terre et
l’homme. Le Hamas a donné une leçon aux occupants, une leçon
inoubliable.
Les gens sont allés en nombre féliciter la
famille de la captive Wafa Albas. Cette fille palestinienne condamnée à
douze ans de prison ferme est interdite de visite depuis 2005 et souffre
de l’isolement et de toutes sortes de tortures physiques et morales.
Contre Shalit
A noter que des centaines de détenus
palestiniens seront libérés contre le soldat Shalit détenu, depuis le 25
juin 2006, par trois factions palestiniennes : les brigades Ezziddine
Al-Qassam, bras armé du Hamas, les Alwiat Al-Nasser Salahiddine, et
Jaïch Al-Islam.
Dès que Shalit a été capturé, le Hamas, au
nom de toutes les factions, a demandé la libération de plus de mille
captives et captifs palestiniens. Les occupants israéliens ont mis cinq
ans avant de céder et d’accepter les conditions palestiniennes.
En fin de compte, cette transaction a semé
la joie chez tous les Palestiniens, non seulement dans la bande de Gaza,
mais également en Cisjordanie, dans la ville d'Al-Quds et dans les
territoires palestiniens occupés en 1948. Libérer toutes les femmes
palestiniennes est une grande réalisation ; la femme est grandement
respectée au sein du peuple palestinien et de la nation arabo-islamique.
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