[ 28/06/2011 - 10:57 ] |
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Bruxelles – CPI La Coalition de la Flottille de la Liberté a confirmé sa détermination à prendre la mer en direction de la Bande de Gaza dans les prochains jours. Et ce, quelles que soient les conséquences, et malgré les difficultés rencontrées par les navires de la flottille, suite aux pressions exercées par les autorités sionistes sur la Grèce, pays duquel partiront les bateaux. La Campagne européenne pour la levée du blocus sur Gaza, l’une des fondatrices de la Coalition, a indiqué lundi dans un communiqué de presse dont le CPI a obtenu une copie : « La Grèce subit une pression redoutable de la part de l’occupation israélienne afin de bloque le départ de la Flottille de la Liberté. Cela a conduit les autorités grecques à prendre des mesures administratives complexe visant à entraver le départ des navires ». De plus, deux compagnies d’assurance ont annulé leur contrat avec les navires de la Flottille, sous les pressions sionistes. Une membre de la Campagne a affirmé que malgré ces « obstacles artificiels », « notre détermination ne s’en trouve que plus accrue pour aller de l’avant dans l’accomplissement de notre mission d’atteindre la Bande de Gaza ». Elle souligne que la Coalition est en mesure de surmonter ces difficultés, et que cela « révèle au monde entier l’arrogance israélienne et cette mobilisation militaire, politique et médiatique face à un mouvement humanitaire ». La Campagne a précisé que le départ des navires de la Flottille en direction de Gaza aura lieu dans les prochains jours, lorsque les obstacles seront surmontés. Elle souligne que la cause soutenue par les militants à bord des navires de la Flottille est une « mission humanitaire, une question de dignité, et la fin du blocus injuste imposé sur 1,7 millions de Palestiniens pour la cinquième année consécutive ». Elle a annoncé le refus de la Coalition de diriger les bateaux vers les ports sionistes ou égyptiens comme suggéré par l’occupation, et que la destination de la Flottille est connue, à savoir les plages de la Bande de Gaza. D’autant plus que le gouvernement sioniste, qui a annoncé la fin de l’occupation de Gaza, n’est pas autorisé par la loi internationale à intercepter les navires de la Flottille de la Liberté car ils ne passent pas par ses eaux territoriales. |