Ramallah - 30 avril 2011
Par Maan News
Addameer, l'organisation palestinienne de Défense des Droits de l’Homme, a condamné jeudi l’extension de la détention par les autorités israéliennes d’Ahmad Qatamesh, écrivain et intellectuel palestinien.
Ahmad Qatamesh et son épouse Suha BarghoutiLa Cour Israélienne Militaire d’Ofer a jugé jeudi, que Qatamesh devait rester derrière les barreaux pendant 6 jours de plus, après que le juge militaire ait rejeté la demande de police de prolonger son incarcération de 11 jours, selon une déclaration de l’organisation.
Le juge a déclaré que les preuves n’étaient pas suffisantes pour justifier une aussi longue période, mais il restera en détention le temps de l’enquête, selon Addameer.
L’association s’est dite préoccupée par cette prolongation, insistant sur le fait que « cela sous-entend qu’il (Qatamesh) est toujours visé pour ses écrits et ses activités d’activiste pacifique et non pour des raisons de « sécurité » comme le disent les Autorités Israéliennes ».
La police a rapporté à la Cour que Qatamesh est devenu depuis quelques mois un membre actif du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, parti politique interdit en Israël.
Le juge a déclaré que les preuves n’étaient pas suffisantes pour justifier une aussi longue période, mais il restera en détention le temps de l’enquête, selon Addameer.
L’association s’est dite préoccupée par cette prolongation, insistant sur le fait que « cela sous-entend qu’il (Qatamesh) est toujours visé pour ses écrits et ses activités d’activiste pacifique et non pour des raisons de « sécurité » comme le disent les Autorités Israéliennes ».
La police a rapporté à la Cour que Qatamesh est devenu depuis quelques mois un membre actif du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, parti politique interdit en Israël.
L’écrivain a nié ces accusations, affirmant au juge qu’il passe son temps a écrire des livres, des articles, et faire des conférences dans les universités.
Il a poursuivi en disant à la Cour qu’il n’a jamais hésité à faire connaître ses opinions en ce qui concerne les « pratiques arbitraires d’Israël et de l’Autorité Palestinienne ».
Qatamesh a été arrêté le 21 avril à son domicile de Ramallah par les troupes israéliennes une heure après que les forces israéliennes aient retenu sa femme, sa sœur de 22 ans et deux autres femmes de son entourage, dont une adolescente de 14 ans dans un autre appartement, pour mettre la pression sur Qatamesh. Depuis ce jour, il est maintenu en détention à la Maison d’arrêt d’Ofer dans la base militaire israélienne de Beituniya en Cisjordanie , et a été interrogé pendant seulement 10 minutes lors de son passage dans l’enceinte.
Ahmad Qatamesh a à plusieurs reprises été détenu dans les prisons israéliennes, et a passé 17 ans dans la clandestinité de 1976 à 1992 pour éviter d’être de nouveau arrêté.
Il a poursuivi en disant à la Cour qu’il n’a jamais hésité à faire connaître ses opinions en ce qui concerne les « pratiques arbitraires d’Israël et de l’Autorité Palestinienne ».
Qatamesh a été arrêté le 21 avril à son domicile de Ramallah par les troupes israéliennes une heure après que les forces israéliennes aient retenu sa femme, sa sœur de 22 ans et deux autres femmes de son entourage, dont une adolescente de 14 ans dans un autre appartement, pour mettre la pression sur Qatamesh. Depuis ce jour, il est maintenu en détention à la Maison d’arrêt d’Ofer dans la base militaire israélienne de Beituniya en Cisjordanie , et a été interrogé pendant seulement 10 minutes lors de son passage dans l’enceinte.
Ahmad Qatamesh a à plusieurs reprises été détenu dans les prisons israéliennes, et a passé 17 ans dans la clandestinité de 1976 à 1992 pour éviter d’être de nouveau arrêté.
En 1992 il a été détenu par Israël sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui pendant 6 ans, et a écrit son vécu de la torture et des mauvais traitements dans ses mémoires de prison « I shall not wear your Tarboush ».
A la suite d’une campagne internationale pour sa relâche, il a été libéré en 1998, et a depuis reçu l’interdiction de voyager en dehors des territoires palestiniens. Il a réussi à obtenir son doctorat de science politique et a depuis donné des conférences à l’université de Al-Quds et a créé le Centre de Recherche Munif Barghouti.
Selon un communiqué : « Addameer condamne la décision de la Cour militaire, et s’inquiète de la prorogation de la détention de Qatamesh qui mènera à de longs interrogatoires , et potentiellement à une détention administrative ».
Qatamesh, dont la détention sera ré-examinée le 3 mai, est représenté par un avocat de Addameer, qui a déclaré qu’il « allait continuer à suivre de très près l’affaire ».
A la suite d’une campagne internationale pour sa relâche, il a été libéré en 1998, et a depuis reçu l’interdiction de voyager en dehors des territoires palestiniens. Il a réussi à obtenir son doctorat de science politique et a depuis donné des conférences à l’université de Al-Quds et a créé le Centre de Recherche Munif Barghouti.
Selon un communiqué : « Addameer condamne la décision de la Cour militaire, et s’inquiète de la prorogation de la détention de Qatamesh qui mènera à de longs interrogatoires , et potentiellement à une détention administrative ».
Qatamesh, dont la détention sera ré-examinée le 3 mai, est représenté par un avocat de Addameer, qui a déclaré qu’il « allait continuer à suivre de très près l’affaire ».
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM