[ 19/04/2011 - 23:01 ] |
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Gaza – CPI Le 17 avril de chaque année représentait déjà un jour spécial pour le peuple palestinien. En cette journée du captif palestinien, il y a eu des manifestations et des activités un peu partout. Mais les occupants israéliens ont insisté à ajouter un autre événement à cette journée, en assassinant le lion de la résistance : Dr. Abdol Aziz Al-Rantissi. Les chefs du mouvement de la résistance islamique Hamas et beaucoup de ses sympathisants confirment qu’Al-Rantissi voulait coûte que coûte participer aux activités de la journée du captif de l’année 2004. On dirait qu’il savait qu’il passait ses dernières heures dans ce bas monde, les occupants israéliens ne le supportaient plus ; ils voulaient se débarrasser de lui coûte que coûte. Dans cette septième commémoration, notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a voulu connaître un peu mieux de la vie du héro martyr en parlant à son fils Ahmed. Comment va le mouvement du Hamas après le départ d’Al-Rantissi, de votre point vue ? A cette question, Ahmed a répondu que Dieu merci, le mouvement islamique va de mieux en mieux. Le martyr de son père a attisé le feu de la résistance et la volonté des jeunes et des chefs du mouvement. Tout le monde se rappelle de sa croyance en la victoire. Il était sûr et certain que la victoire viendra, et plus tôt qu’on ne le croit. Comment est-ce qu’Al-Rantissi a influencé le travail religieux, l’appel à l’Islam ? Toute personne qui travaille dans ce domaine, croit Ahmed, y laisse des traces, comment alors les chefs qui y donnent tout, l’argent, les enfants, leur sang, leur vie, n’en laisseraient-ils pas ? Cheikh Azzam dit : nos mots restent morts, sans mouvement ; mais quand nous y donnons notre vie, ils se remettent à vivre. Comment étaient les relations d’Abdou Al-Aziz avec ses enfants ? Il les encourageait à bien s’attacher à l’Islam, explique Ahmed, à la prière, à la bonne conduite, sans jamais les frapper. Ils ont beaucoup pris de sa forte personnalité, avec un cœur exceptionnellement tendre. A la maison, il rigolait avec les grands comme avec les petits. Il consacrait le temps qu’il fallait pour chaque personne, malgré ses occupations et l’état de sécurité qui l’entourait. Même dans les temps difficiles, il embrassait les enfants, même pour une courte durée. Il appliquait la parole du Messager d’Allah (le Tout Puissant) : « Le meilleur parmi vous est celui qui est le meilleur envers les siens ». Quel est le message que le fils d’Al-Rantissi voudrait adresser au peuple palestinien et à la nation arabo-islamique ? Ahmed : « Je confirme au peuple palestinien que la victoire viendra, avec la permission d’Allah (le Tout Puissant). Ce que nous éprouvons fait partie du verset 155de la sourate 2 : {Certes, nous vous éprouverons par un peu de peur et de faim, de manque d’argent, de personnes et de fruits}, mais la fin du même verset dit : {Et annonce la bonne nouvelle aux patients}, cela veut dire que la bonne nouvelle sera pour ceux qui résistent, qui ne bougent pas face aux problèmes. Il y a aussi : "Certes, la victoire est la patience d’une heure seulement". La victoire viendra, certainement. Nous avons beaucoup d’histoire l’attestant. Le messager d’Allah (le Tout Puissant) a été encerclé par les infidèles de la tribu de Qoraïch, dans la vallée d’Abi Taleb. En dépit de leur famine, lui et ses compagnons n’ont pas cédé sur leurs principes. Ils ont résisté ; et la victoire est arrivée, par la largesse d’Allah (le Tout Puissant). Et pour les nations arabe et islamique, je leur dis : vous devez bouger pour venir en aide à vos frères de la Palestine, pour prendre une position historique. L’Histoire marquera qui était avec la justice et qui était avec l’injustice. Elle enregistrera qui était résistant, dans une situation héroïque. "Viens en aide à ton frère, opprimé ou injuste", et l’Islam nous relie à vous. Le djihad est un devoir qui concerne chaque Musulman et chaque Musulmane. De ce fait, vous devez prendre une position honorifique et venir en aide à vos frères de la Palestine. |