25/03/2011
Israël, tenté par une riposte punitive à l'escalade de la violence avec les groupes armés palestiniens après l'attentat à Jérusalem et des dizaines de tirs de Gaza, doit en mesurer les risques, faute d'appui international à une action d'envergure, avertissent les analystes. L'aile la plus à droite du Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, pousse à la surenchère. Experts et médias israéliens soulignent en revanche qu'Israël a les mains liées, deux ans après la dévastatrice offensive « Plomb durci » contre la bande de Gaza. « Il ne faut pas se payer de mots. Que ferons-nous après avoir reconquis la bande de Gaza ? » s'interrogeait hier Boaz Ganor, professeur de sciences politiques, du Centre pluridisciplinaire de Herzliya, près de Tel-Aviv. Les médias israéliens, eux, mettent en garde contre le risque qu'Israël se retrouve entraîné dans un engrenage de la violence, dont ni l'État hébreu ni le Hamas ne veulent. Selon Alex Fishman, l'expert militaire du quotidien populaire israélien Yediot Aharonot, « l'armée pousse à l'escalade, car à ses yeux une confrontation avec le Hamas est pratiquement inéluctable cette année, la suivante ou dans deux ans ».
Israël « ne tolérera pas d'attaques terroristes et ne permettra pas une résurgence du terrorisme », a averti hier le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, lors d'une conférence de presse avec le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, à Tel-Aviv. « Nous devons répondre », a-t-il affirmé, tout en soulignant qu'Israël se réservait « le droit de comment et quand répondre, et avec quelle puissance de feu ou de munitions ». De son côté, M. Gates a qualifié les tirs de roquettes contre le territoire israélien « d'actes répugnants » et a réaffirmé « le droit d'Israël, comme toutes les nations, à l'autodéfense ». Mercredi soir, M. Netanyahu avait promis « d'agir décisivement et avec responsabilité pour préserver le calme et la sécurité ».
Israël « ne tolérera pas d'attaques terroristes et ne permettra pas une résurgence du terrorisme », a averti hier le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, lors d'une conférence de presse avec le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, à Tel-Aviv. « Nous devons répondre », a-t-il affirmé, tout en soulignant qu'Israël se réservait « le droit de comment et quand répondre, et avec quelle puissance de feu ou de munitions ». De son côté, M. Gates a qualifié les tirs de roquettes contre le territoire israélien « d'actes répugnants » et a réaffirmé « le droit d'Israël, comme toutes les nations, à l'autodéfense ». Mercredi soir, M. Netanyahu avait promis « d'agir décisivement et avec responsabilité pour préserver le calme et la sécurité ».
Entre-temps, l'escalade militaire se poursuit. Des missiles Grad à longue portée, tirés de Gaza, ont atteint hier matin le port israélien d'Ashdod et une zone située plus au nord. Ces tirs n'ont toutefois pas fait de victime. En soirée, l'armée de l'air israélienne a effectué quatre frappes de représailles dans le nord du territoire palestinien. Le premier raid a touché un QG désaffecté des services de renseignements de l'Autorité palestinienne et a fait trois blessés légers, ont précisé des témoins. Le deuxième a visé un groupe de combattants palestiniens qui s'apprêtaient à tirer des obus de mortier à Beit Hanoun. Le troisième a détruit un lance-roquettes dans le quartier de Zeïtoun, à la périphérie est de la ville de Gaza. Et le quatrième a ciblé un terrain d'entraînement des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans le camp de réfugiés de Beach Camp. Dans la matinée, l'aviation israélienne avait déjà frappé des cibles militaires dans la bande de Gaza, au lendemain d'un attentat qui a tué une touriste britannique et fait une trentaine de blessés dans le quartier juif de Jérusalem. Quatre Palestiniens, dont un membre d'un groupe armé, ont été blessés. Dans le quartier de Zeïtoun, à Gaza-ville, trois Palestiniens ont été blessés par des bombardements d'artillerie. Auparavant, un chef local de groupe armé a été blessé par un tir de drone israélien dans le nord du territoire.
En outre, cinq dirigeants du Jihad islamique ont été arrêtés en Cisjordanie par les services de sécurité de l'Autorité palestinienne. « Cette campagne d'arrestations contre le mouvement et ses cadres va saboter les initiatives lancées récemment et empoisonner l'atmosphère positive créée par la mobilisation de la rue palestinienne pour mettre fin à la division », selon le mouvement. Les services de sécurité palestiniens se sont refusés à confirmer ces arrestations, qui interviennent au lendemain de déclarations à Gaza de la branche armée du Jihad islamique, les Brigades al-Qods, affirmant son intention de frapper de plus en plus profondément en Israël.
Par ailleurs, sur le plan diplomatique, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, s'est entretenu hier avec un diplomate israélien de haut rang qui a effectué la première visite d'un haut responsable israélien dans ce pays depuis la chute du président Hosni Moubarak.
(Source : agences)
En outre, cinq dirigeants du Jihad islamique ont été arrêtés en Cisjordanie par les services de sécurité de l'Autorité palestinienne. « Cette campagne d'arrestations contre le mouvement et ses cadres va saboter les initiatives lancées récemment et empoisonner l'atmosphère positive créée par la mobilisation de la rue palestinienne pour mettre fin à la division », selon le mouvement. Les services de sécurité palestiniens se sont refusés à confirmer ces arrestations, qui interviennent au lendemain de déclarations à Gaza de la branche armée du Jihad islamique, les Brigades al-Qods, affirmant son intention de frapper de plus en plus profondément en Israël.
Par ailleurs, sur le plan diplomatique, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, s'est entretenu hier avec un diplomate israélien de haut rang qui a effectué la première visite d'un haut responsable israélien dans ce pays depuis la chute du président Hosni Moubarak.
(Source : agences)