24 Mars 2011 21:50
Gaza, la blessée, Gaza, l’enfermée, Gaza, sous blocus, Gaza, la ville martyre, a, de nouveau, subi les attaques sanglantes d’une armée barbare qui se sert d’avions, de chars, de missiles et de toutes sortes d’armes interdites, pour atteindre des enfants et des femmes, dans leurs maisons, dans leurs immeubles. L’armée israélienne profite de ce que tous les regards soient braqués sur les régions voisines et les évènements qui s’y déroulent, révolutions populaires, dans le monde arabe, et intervention militaire, en Libye, pour amplifier son escalade meurtrière. Son objectif est de saboter les efforts des jeunes palestiniens qui ont organisé des manifestations pacifiques contre la division et pour l’unité nationale, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Ces crimes israéliens sont un nouvel épisode, dans l’histoire sombre de cette occupation, qui se nourrit de la souffrance et du sang d’enfants, de femmes et de vieillards innocents. Tous ces massacres se font sous le regard d’une communauté internationale insensible, face aux violations permanentes des droits des Palestiniens, par un régime qui se prétend libre et démocratique, un régime qui n’a jamais respecté, ni appliqué aucune résolution des Nations Unies. L’absence de réaction efficace de cette communauté, comme toujours complice, aveugle et silencieuse, encourage l’occupant à poursuivre ses agressions contre Gaza. Durant les 63 ans de l’histoire de la Palestine, le point noir reste incontestablement l’impunité d’Israël. Ce régime colonial a commis des massacres, des crimes, des faits de guerre, et impose, actuellement, à une population blessée et enfermée, un blocus inhumain, sans aucune sanction des puissances internationales. Bien au contraire, celles-ci encouragent ce régime raciste, par leur soutien politique, économique et militaire. La communauté internationale se garde bien de dénoncer, voire, même de blâmer ces massacres perpétrés par les Israéliens ; bien au contraire, elle les protège de toute critique, que ce soit aux Nations Unies ou au Conseil de sécurité. La réaction de ces grandes puissances internationales est d’une grande hypocrisie Elles appliquent, constamment, la politique de "deux poids, deux mesures" : elles réagissent rapidement, dans certains pays, comme la Libye, sous prétexte de protéger la population civile, et quand il s’agit des crimes israéliens quotidiens contre les Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie, c’est toujours le silence complet, le silence complice. Ce monde qui se manifeste ailleurs et fait semblant de ne rien voir et de ne rien entendre, quand il s’agit des Palestiniens.