23-11-2010
Le chef des négociateurs palestiniens Saëb Arekat a de nouveau appelé hier la communauté internationale à mettre fin à l'occupation israélienne et à reconnaître un Etat palestinien indépendant aux frontières de 1967 avec El-Qods comme capitale.
En réaction au vote d'une loi israélienne imposant un référendum avant tout retrait d'El-Qods et du plateau syrien du Golan occupés, M. Arekat a souligné dans un communiqué que "La réponse de la communauté internationale à ce texte devrait être une reconnaissance mondiale de l'Etat palestinien dans ses frontières de 1967 avec El-Qods comme capitale". Le Parlement israélien a adopté lundi une proposition de loi imposant un référendum avant tout retrait du plateau du Golan et d'El-Qods occupée, imposant ainsi un préalable à la ratification de tout traité de paix avec la Syrie et les Palestiniens.
"Avec l'adoption de ce texte, la direction israélienne tourne une fois encore en dérision le droit international qui n'est pas soumis aux caprices de l'opinion publique israélienne", a estimé M. Erakat.
Il a rappelé que le droit international "fait obligation à Israël de se retirer non seulement d’El-Qods-Est et du plateau du Golan, mais de tous les territoires qu'il a occupés depuis 1967".
"Mettre fin à l'occupation de notre terre ne dépend pas et ne peut pas dépendre de quelque sorte que ce soit d'un référendum", a ajouté M. Arekat.
En réaction au vote d'une loi israélienne imposant un référendum avant tout retrait d'El-Qods et du plateau syrien du Golan occupés, M. Arekat a souligné dans un communiqué que "La réponse de la communauté internationale à ce texte devrait être une reconnaissance mondiale de l'Etat palestinien dans ses frontières de 1967 avec El-Qods comme capitale". Le Parlement israélien a adopté lundi une proposition de loi imposant un référendum avant tout retrait du plateau du Golan et d'El-Qods occupée, imposant ainsi un préalable à la ratification de tout traité de paix avec la Syrie et les Palestiniens.
"Avec l'adoption de ce texte, la direction israélienne tourne une fois encore en dérision le droit international qui n'est pas soumis aux caprices de l'opinion publique israélienne", a estimé M. Erakat.
Il a rappelé que le droit international "fait obligation à Israël de se retirer non seulement d’El-Qods-Est et du plateau du Golan, mais de tous les territoires qu'il a occupés depuis 1967".
"Mettre fin à l'occupation de notre terre ne dépend pas et ne peut pas dépendre de quelque sorte que ce soit d'un référendum", a ajouté M. Arekat.
Hamas espère parvenir à la réconciliation pour mettre fin aux divergences
Le responsable palestinien du bureau politique du Hamas, Khaled Machaâl a exprimé hier à Damas (Syrie) son souhait de concrétiser la réconciliation nationale, tout en faisant part de la détermination du mouvement de résistance à aplanir les difficultés entravant l'aboutissement du processus.
Dans une déclaration à la presse, M. Mechaâl a souligné l'entière disposition du Hamas de travailler de paire avec les autres factions, dont le parti Fatah du président Mahmoud Abbas, pour tenter de mettre un terme aux divergences entre palestiniens.
Le chef du bureau politique du Hamas, basé à Damas, a aussi exprimé le soutien de son mouvement "à toute position politique palestinienne unifiée contre celle de l'occupant israélien et contre le gel de 90 jours", proposé par les Etats-Unis à Israël contre des "garanties sécuritaires (armes et matériels militaires)". Il a, à cet effet appelé à "la poursuite de la résistance après l'échec du processus de paix avec l'occupant sioniste".
Les mouvements palestiniens, Fatah et Hamas tiennent une réunion à Damas pour tenter de parvenir à une formule d'entente définitive commune en vue d'un accord de réconciliation.
LienLe responsable palestinien du bureau politique du Hamas, Khaled Machaâl a exprimé hier à Damas (Syrie) son souhait de concrétiser la réconciliation nationale, tout en faisant part de la détermination du mouvement de résistance à aplanir les difficultés entravant l'aboutissement du processus.
Dans une déclaration à la presse, M. Mechaâl a souligné l'entière disposition du Hamas de travailler de paire avec les autres factions, dont le parti Fatah du président Mahmoud Abbas, pour tenter de mettre un terme aux divergences entre palestiniens.
Le chef du bureau politique du Hamas, basé à Damas, a aussi exprimé le soutien de son mouvement "à toute position politique palestinienne unifiée contre celle de l'occupant israélien et contre le gel de 90 jours", proposé par les Etats-Unis à Israël contre des "garanties sécuritaires (armes et matériels militaires)". Il a, à cet effet appelé à "la poursuite de la résistance après l'échec du processus de paix avec l'occupant sioniste".
Les mouvements palestiniens, Fatah et Hamas tiennent une réunion à Damas pour tenter de parvenir à une formule d'entente définitive commune en vue d'un accord de réconciliation.