Ramallah - PNN - Le négociateur en chef de l'Autorité palestinienne, Saeb Erekat, a déclaré vendredi que le premier ministre israélien avait fait son choix : les colonies plutôt que la paix.
"Il me semble que Netanyahou a fait son choix : les colonies plutôt que la paix" a déclaré Erekat. Cette annonce suit de peu la décision de Netanyahou d'autoriser la construction de 240 nouvelles habitations dans deux colonies de Jérusalem-est, Ramot et Pisgat Ze'ev. Pour le négociateur, cette décision n'est pas surprenante ; elle souligne que la position de Natanyahou n'a finalement pas changé. "Il continue de prendre toutes les décisions qui vont à l'encontre de l'établissement d'un État palestinien souverain" ce qui explique "pourquoi il n'y a plus de négociations actuellement."
Erekat a appelé la communauté internationale à réagir, affirmant que elle et le peuple palestinien "partageaient un but commun, l'établissement d'un État palestinien sur les territoires de 1967." Il ajoute que celle-ci devrait enfin "transformer ces résolutions en actes et arrêter Israël qui détruit toutes possibilités d'établir une solution à deux États."
Erekat a appelé la communauté internationale à réagir, affirmant que elle et le peuple palestinien "partageaient un but commun, l'établissement d'un État palestinien sur les territoires de 1967." Il ajoute que celle-ci devrait enfin "transformer ces résolutions en actes et arrêter Israël qui détruit toutes possibilités d'établir une solution à deux États."
Selon l'organisation israélienne la Paix maintenant, c'est la première fois qu'un plan de colonisation est officiellement approuvée dans Jérusalem-est depuis mars dernier, où, un plan de construction de 1600 habitations avait conduit à un important conflit diplomatique avec les États-Unis. Le vice-président américain Joe Biden avait fait pression sur Israël pour empêcher la mise en application de ce plan.
Le porte parole du ministère des affaires étrangères américain, P.J. Crowley a déclaré être "déçu par la décision de construction à Jérusalem-est annoncée [vendredi]. Cela va à l'encontre de tous nos efforts pour redémarrer le processus de paix." Il a annoncé avoir été informé peu de temps avant que la décision soit officiellement annoncée.
Cependant, certaines rumeurs accusent l'administration américaine d'avoir été au courant de ce plan de construction depuis le début. Sherine Tadros, journaliste pour Al-Jazeera à Jérusalem explique que "les média israéliens ont annoncé que les Etats-Unis avaient été mis au courant depuis que cette décision a été prise et qu'ils ont négociés avec Israël pour faire chuter le nombre de constructions de 600 à environ 240."
En effet, dans le journal israélien Yediot Aharonot un membre du gouvernement déclare que l'administration Obama aurait coordonné le plan avec Le premier ministre Netanyahou. Les États-Unis auraient fait pression pour reporter ce plan le plus longtemps possible. Le ministre prévoit seulement une "faible condamnation" de la part des États-Unis.
"Cette annonce est clairement un geste politique destiné à faire obstacle à la reprise des négociations avec les palestiniens" déclare un membre de La Paix maintenant à l'AFP. Amnesty International surenchérit en accusant Israël de violation du droit international. "Non seulement ces constructions contreviennent au droit international, mais elles s'inscrivent dans la liste des violations des droits de l'Homme des Palestiniens vivant dans les territoires occupés."
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En effet, dans le journal israélien Yediot Aharonot un membre du gouvernement déclare que l'administration Obama aurait coordonné le plan avec Le premier ministre Netanyahou. Les États-Unis auraient fait pression pour reporter ce plan le plus longtemps possible. Le ministre prévoit seulement une "faible condamnation" de la part des États-Unis.
"Cette annonce est clairement un geste politique destiné à faire obstacle à la reprise des négociations avec les palestiniens" déclare un membre de La Paix maintenant à l'AFP. Amnesty International surenchérit en accusant Israël de violation du droit international. "Non seulement ces constructions contreviennent au droit international, mais elles s'inscrivent dans la liste des violations des droits de l'Homme des Palestiniens vivant dans les territoires occupés."