[ 04/10/2010 - 23:11 ] |
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Al-Khalil – CPI La ville d’Al-Khalil, au sud de la Cisjordanie, est visée de façon systématique et programmée par les forces israéliennes d'occupation. Les écoles et les écoliers n’y échappent pas. Les écoles sont investies ; les écoliers frappés, arrêtés et même enfermés. Des sources de l’éducation confirment à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que ces forces israéliennes d'occupation poussent vers l’escalade leurs agressions, spécialement contre les écoles de la région sud et l’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil, ces derniers jours. L’affaire a commencé quand des colons sionistes ont agressé les élèves de l’école Al-Ibrahimiah, pour qu’ensuite, les forces israéliennes d'occupation arrêtent deux élèves. Une guerre d’éducation Les agressions touchent l’école élémentaire d’Al-Khalil, l’école Tareq Ben Ziyad, l’école des filles d’Al-Fayha, l’école élémentaire de Khadija Ben Khowailid. Cinq élèves ont été arrêtés, un enfermé, trois blessés, deux ont eu des pieds fracturés. Pourquoi ces écoles sont-elles visées ? Parce que les élèves insistent à continuer leurs études dans ces écoles du cœur de l’ancien bourg et des alentours du sanctuaire Al-Ibrahimi. En effet, les Sionistes veulent hardiment judaïser ces zones, la présence des élèves palestiniens devenant de plus en plus gênante pour ces colons et leur Etat discriminatoire. L’affaire de l’élève Karam Khaled Naïm Dana, qui n’a que onze ans, reflète la souffrance de ces élèves palestiniens. Il a été interpellé devant son école, l’école primaire d’Al-Motanabbi. Les occupants israéliens l’ont durement frappé et l’ont amené au centre d’arrestation d’Ofar avec un pied cassé ! Dana, un exemple L’enfant Dana a été enfermé pendant huit jours. Puis ils l’ont accusé d’avoir lancé des pierres, une affaire démentie par sa famille. Le juge du centre l’avait libéré contre une somme de 600 dollars, mais l’avocat général israélien a refusé la décision et a demandé que l’enfant soit jugé. Ce qui s’est passé au tribunal n’était qu’une mascarade, disent les sources. On n’a pas le droit de l’arrêter, encore moins de le juger. Ils ont enfin décidé de l’éloigner de sa famille jusqu’à une nouvelle séance. Cette histoire n’est pas tellement étonnante pour Sael Abou Qwidar, un élève de treize ans. Lui aussi, les soldats de l’occupation israélienne l’ont arrêté, devant l’école primaire d’Al-Khalil. Ils l’ont frappé jusqu’au sang. Puis ils l’ont tiré jusqu’à leur jeep et l’ont transporté vers une direction inconnue. Les forces israéliennes d'occupation font et tolèrent les agressions contre les écoles et les écoliers. Cependant, elles autorisent aux colons juifs de construire une école religieuse dans la colonie de Biet Romanio. Cette colonie avait déjà été installée à la place de l’école palestinienne Ossama Ben Al-Monqith extorquée par les colons il y a une vingtaine d’années. Elles ont aussi permis aux colons de poser la première pierre d’une crèche, au cœur de l’ancien bourg d’Al-Khalil, où elles interdisent aux Palestiniens de restaurer leurs écoles. Auparavant, le club Al-Assir avait tiré la sonnette d’alarme sur l’intention des forces israéliennes d'occupation visant les enfants et les élèves palestiniens. Puis le même club a attiré l’attention sur l’escalade de la politique sioniste agressive contre les Palestiniens, surtout contre leurs enfants, qui sont frappés, que l’on empêché d’atteindre leurs écoles, que l’on arrête. Tout est bon pour étouffer les Palestiniens dans le dessein de les chasser de leurs territoires. |