04/10/2010
La reprise des négociations requiert une suspension de la colonisation, estime l'OLP
« Malgré leurs divergences, le gouvernement israélien comme l'Autorité palestinienne nous ont demandé de poursuivre ces discussions, afin d'établir les conditions leur permettant de continuer des négociations directes », a déclaré hier l'émissaire américain George Mitchell, à l'issue d'un entretien au Caire avec le président Moubarak. « Tous deux veulent continuer ces négociations, ils ne veulent pas arrêter les pourparlers », a ajouté devant la presse le responsable américain qui a rencontré ces derniers jours Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas.
Mais ses tentatives pour sauver les négociations de paix, relancées le 2 septembre à Washington après 20 mois de suspension, n'ont pas encore connu d'avancées, les deux parties campant sur leurs positions. Israël refuse de reconduire le gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée. Or le président palestinien a reçu samedi le soutien des instances dirigeantes palestiniennes pour suspendre les négociations de paix avec Israël tant que la colonisation se poursuivra en Cisjordanie occupée. « La direction palestinienne confirme que la poursuite des négociations requiert des mesures tangibles de la communauté internationale, à commencer par l'arrêt de la colonisation », a indiqué l'OLP dans un communiqué. « Il y a des alternatives (aux négociations) que nous annoncerons bientôt », souligne l'OLP qui chapeaute l'Autorité palestinienne et au sein de laquelle le Fateh de M. Abbas joue un rôle prééminent. Le communiqué a été publié après une réunion extraordinaire du Comité exécutif de l'OLP et de hauts dirigeants du Fateh à Ramallah. Selon une source palestinienne, M. Abbas pourrait solliciter l'appui des pays arabes et de la communauté internationale pour porter l'affaire des colonies devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
« Malgré leurs divergences, le gouvernement israélien comme l'Autorité palestinienne nous ont demandé de poursuivre ces discussions, afin d'établir les conditions leur permettant de continuer des négociations directes », a déclaré hier l'émissaire américain George Mitchell, à l'issue d'un entretien au Caire avec le président Moubarak. « Tous deux veulent continuer ces négociations, ils ne veulent pas arrêter les pourparlers », a ajouté devant la presse le responsable américain qui a rencontré ces derniers jours Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas.
Mais ses tentatives pour sauver les négociations de paix, relancées le 2 septembre à Washington après 20 mois de suspension, n'ont pas encore connu d'avancées, les deux parties campant sur leurs positions. Israël refuse de reconduire le gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée. Or le président palestinien a reçu samedi le soutien des instances dirigeantes palestiniennes pour suspendre les négociations de paix avec Israël tant que la colonisation se poursuivra en Cisjordanie occupée. « La direction palestinienne confirme que la poursuite des négociations requiert des mesures tangibles de la communauté internationale, à commencer par l'arrêt de la colonisation », a indiqué l'OLP dans un communiqué. « Il y a des alternatives (aux négociations) que nous annoncerons bientôt », souligne l'OLP qui chapeaute l'Autorité palestinienne et au sein de laquelle le Fateh de M. Abbas joue un rôle prééminent. Le communiqué a été publié après une réunion extraordinaire du Comité exécutif de l'OLP et de hauts dirigeants du Fateh à Ramallah. Selon une source palestinienne, M. Abbas pourrait solliciter l'appui des pays arabes et de la communauté internationale pour porter l'affaire des colonies devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Dans une première réaction, M. Netanyahu a appelé samedi soir M. Abbas à poursuivre les pourparlers « sans discontinuité en vue d'aboutir à un accord de paix historique en un an ». Le président palestinien a fait savoir qu'il prendrait sa décision définitive après ses prochaines consultations avec les responsables arabes en Libye. « Bien sûr, nous ne romprons pas le contact avec les Américains. Nous allons continuer à communiquer avec eux pour trouver une solution au problème de la colonisation israélienne qui doit cesser avant que nous ne revenions à la table des négociations », a déclaré M. Abbas hier à Amman.
De son côté, le chef de la diplomatie égyptienne Ahmad Aboul Gheit a affirmé que l'Égypte « comprend la position palestinienne qui demande des conditions favorables à la poursuite des négociations directes ».
Sur le terrain, un Palestinien, père de 5 enfants et travaillant illégalement en Israël, selon ses voisins, a été tué par un garde-frontière israélien, a-t-on indiqué de sources policières, alors qu'il tentait de s'infiltrer de Cisjordanie à Jérusalem-Est.
De son côté, le chef de la diplomatie égyptienne Ahmad Aboul Gheit a affirmé que l'Égypte « comprend la position palestinienne qui demande des conditions favorables à la poursuite des négociations directes ».
Sur le terrain, un Palestinien, père de 5 enfants et travaillant illégalement en Israël, selon ses voisins, a été tué par un garde-frontière israélien, a-t-on indiqué de sources policières, alors qu'il tentait de s'infiltrer de Cisjordanie à Jérusalem-Est.