[ 30/08/2010 - 13:20 ] |
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Al Qods occupée- CPI Plusieurs propriétaires d’usines sionistes ont exprimé leurs fortes inquiétudes vis-à-vis de l’expansion des campagnes de boycott européen contre leurs produits sionistes. Cela a conduit à une diminution considérable du volume de leurs exportations, grâce à l’intensification des activités pro-palestiniennes en Europe pour la sensibilisation du grand public à l’importance du boycott économique. Le journal hébreu « Maariv » a publié dimanche 29/8 un rapport sur les dangers du boycott économique qui progresse en Europe, indiquant que plusieurs entreprises européennes ont retiré leurs investissements de sociétés israéliennes pour des raisons politiques. L'homme d'affaires sioniste, Daniel Bettini, propriétaire de l’usine de verre dans la colonie « Ariel » a affirmé que le boycottage a causé un énorme préjudice aux usines sionistes qui dépendent des exportations vers l’Europe. Maariv a également rapporté d’Avi Ben-Zvi qui possède l’usine de verre « Plastiko » dans la même colonie, que « les exportations de produits manufacturés vers l'Europe ont complètement été suspendues ». « Les usines de la région ont subi un grand coup, et nous avons besoin d'une campagne gouvernementale à grande échelle pour menacer les pays boycotteurs, de ne pas participer au processus politique », a ainsi déclaré le maire de la colonie d'Ariel, Ron Nahman. Le journal sioniste a énuméré plusieurs exemples des plus importantes campagnes auxquelles ont participé des organisations européennes pour un boycott économique de l’entité sioniste. Parmi elles on trouve : - Le géant suédois « Assa Abloy » propriétaire de l'entreprise sioniste « Mul-T-Lock Ltd.», a présenté ses excuses pour sa présence dans la colonie de Barkan, promettant de délocaliser sa branche en sous la pression d'un groupe chrétien suédois qui s'occupe des droits de l'homme. - La décision du Fonds pétrolier norvégien de retirer ses investissements des entreprises "Africa Israël" et "Dania Sibos" en raison de leur implication dans la construction de colonies. - Une Caisse de pensions suisse a boycotté, au mois de mars dernier, l’entreprise "Elbit Systems" en raison de son rôle dans la construction du mur de l'apartheid. La Caisse a annoncé la vente de ses parts dans la société Elbit après avoir recommandé à son comité d’éthique de retirer ses investissements des entreprises impliquées dans des violations des traités internationaux. - Au mois de septembre dernier, le fonds de pension norvégien a pris une mesure similaire en retirant ses investissements de la société sioniste Elbit. - En mai dernier, l'allemand Deutsche Bank a annoncé la vente de toutes ses parts dans la société Elbit, après avoir été soumis à la pression des organisations qui s'opposent à l'entité, et par solidarité avec le peuple palestinien. - Les solidaires avec le peuple palestinien ont obligé la ville de Paris à empêcher la société sioniste « Soda Club » à participer à une grande exposition pour la promotion de l'eau du robinet. - En juillet, la société française de transport « Veolia » qui travaille sur la construction du tramway à Jérusalem, a décidé de vendre ses parts dans ce projet sans en mentionner les raisons. Mais cela est lié à l’accord d'un tribunal français, plusieurs mois avant la décision d'examiner l'affaire menée contre Veolia et son implication dans la construction d’une voie ferrée à Jérusalem-Est. |