Le ministre israélien des infrastructures nationales, Uzi Landau, a menacé de recourir à la force contre le Liban "pour protéger" les champs gaziers découverts dans la méditerranée.
Landau a affirmé, lors d'une interview accordée, jeudi, à "Bloomberg News", qu'"Israël n'hésitera pas à user la force, non pas pour défendre ses droits, mais pour défendre le droit maritime international", selon ses propres termes.
Il a également prétendu que le Liban n'a aucun quota dans les champs gaziers récemment découverts, estimant qu'ils se situent dans les eaux économiques d'"Israël".
Il a en outre ajouté qu'"Israël" discute avec Chypre du tracé des frontières maritimes, soulignant qu'il n'y a pas de désaccord entre les deux pays sur les travaux de forage.
Ce que le quotidien Haaretz a démentié, révélant qu'une grande quantité du gaz découvert se situe dans les eaux chypriotes, faisant état d'un désaccord israélo-chypriote sur le tracé des frontières maritimes entre les deux parties.
Côté libanais, le président du Parlement libanais Nabih Berri avait affirmé au début du mois de juin que le Liban devait exploiter le potentiel en gaz et en pétrole au large de ses côtes, tout en mettant en garde contre un monopole israélien des réserves énergétiques dans l'est de la Méditerranée.
M. Berri réagissait ainsi à une annonce faite par Nobel Energy, compagnie basée aux Etats-Unis, laquelle a fait état d'un potentiel de 453 mds m3 de gaz au "large d'Israël". M.Berri a également appelé, "le Liban à immédiatement prendre des mesures pour défendre ses droits non seulement financiers, mais également économiques politiques et souverains".
Landau a affirmé, lors d'une interview accordée, jeudi, à "Bloomberg News", qu'"Israël n'hésitera pas à user la force, non pas pour défendre ses droits, mais pour défendre le droit maritime international", selon ses propres termes.
Il a également prétendu que le Liban n'a aucun quota dans les champs gaziers récemment découverts, estimant qu'ils se situent dans les eaux économiques d'"Israël".
Il a en outre ajouté qu'"Israël" discute avec Chypre du tracé des frontières maritimes, soulignant qu'il n'y a pas de désaccord entre les deux pays sur les travaux de forage.
Ce que le quotidien Haaretz a démentié, révélant qu'une grande quantité du gaz découvert se situe dans les eaux chypriotes, faisant état d'un désaccord israélo-chypriote sur le tracé des frontières maritimes entre les deux parties.
Côté libanais, le président du Parlement libanais Nabih Berri avait affirmé au début du mois de juin que le Liban devait exploiter le potentiel en gaz et en pétrole au large de ses côtes, tout en mettant en garde contre un monopole israélien des réserves énergétiques dans l'est de la Méditerranée.
M. Berri réagissait ainsi à une annonce faite par Nobel Energy, compagnie basée aux Etats-Unis, laquelle a fait état d'un potentiel de 453 mds m3 de gaz au "large d'Israël". M.Berri a également appelé, "le Liban à immédiatement prendre des mesures pour défendre ses droits non seulement financiers, mais également économiques politiques et souverains".
"Israël s'est empressé de se présenter comme un Emirat pétrolier, ignorant le fait que, d'après les cartes, ce gisement s'étendait jusqu'aux eaux libanaises", a en outre souligné M. Berri.
Le groupe parlementaire présidé par Nabih Berri a soumis une proposition de loi en vue de l'exploitation de ces ressources, appelant le gouvernement libanais "à relever ce défi".
Dans ce contexte, l'analyste des affaires israéliennes, du quotidien as-Safir, Hilmi Moussa, -s'appuyant sur des documents israéliens- a rapporté que "la zone dans laquelle on a trouvé du gaz s'étend principalement à proximité des côtes libanaises et dans les eaux internationales entre la frontière maritime de Palestine et celle de Chypre."
Dans ce contexte, l'analyste des affaires israéliennes, du quotidien as-Safir, Hilmi Moussa, -s'appuyant sur des documents israéliens- a rapporté que "la zone dans laquelle on a trouvé du gaz s'étend principalement à proximité des côtes libanaises et dans les eaux internationales entre la frontière maritime de Palestine et celle de Chypre."
Selon as-Safir, "Israël a reçu des garanties de la Grande Bretagne pour chercher du pétrole dans la région près des côtes libanaises. La carte des ressources énergétiques telle que publiée dans les journaux d'affaires israéliens, montre l'étendue de la pénétration dans les eaux territoriales libanaises."