De 1948 à nos jours : Expulsion, annexion, spoliation, dépossession Israël, la colonisation institutionnalisée :
La question de l'expropriation des terres palestinienne a une dimension pratique, mais avant tout une dimension symbolique profonde, c'est l'épicentre de l'oppression que vivent les palestiniens par l'occupant israélien. De 1948 à nos jours, la politique d'occupation israélienne utilise le même schéma : s'approprier les terres, puis chasser la population. Pour cela Israël s'appui sur un ensemble de loi pour exproprier puis déporter les palestiniens et c'est par un ensemble de combinaisons pseudo-juridique que l'expropriation des Palestiniens se poursuit encore aujourd'hui.
Confiscation des biens « Abandonnés » :
La Loi Israélienne dite des « Propriétaires Absents » de 1950 ainsi que l'Ordre militaire israélien 58 de 1967 permettent la saisie des terres et des biens dits « abandonnés » par leur propriétaires palestiniens expulsés lors des guerres de 1948 et de 1967.
Terres du gouvernement :
L'état d'Israël s'est approprié l'ensemble des terres des autorités ottomanes, des autorités britanniques ainsi que jordanienne.
Terres saisies à des fins militaires :
Appropriation par l'état d'Israël, en vertu des besoins militaires considérés comme vitaux et urgents, des terres palestiniennes jugées stratégiques. Cette mesure permet l'appropriation de terres pour les colonies, considérées comme partie intégrante du dispositif militaire Israélien.
Biens du gouvernement :
Les autorités d'occupation israéliennes ont réactualisé une loi ottomane, qui a été reprise par les autorités successives en Palestine, selon laquelle une terre non officiellement enregistrée ou non cultivée constitue une « terre d'Etat » : Environ 40% des terres de la Cisjordanie ont été confisqués par ce bais.
Terres « Fermées » :
Ce terme désigne les terres palestiniennes saisies par l'armée d'occupation israélienne et destinées aux entrainements militaires.
Terres d' « Intérêt général » :
Cette appellation désigne les terres expropriées pour « l'intérêt général », notamment pour les routes de contournement, à usage des colons et pour les équipements (château d'eau, etc) sous contrôle militaire israélien.