Publié le 19-10-2009
Soixante ans après la Nakba, l’ancienne ministre de l’Education, la travailliste Yuli Tamir, avait finalement accepté, l’année dernière, que la tragédie du peuple palestinien occupe quelques lignes dans certains des livres scolaires, destinés aux seuls élèves de 1ère et Terminales de la minorité arabe.
Mais quelques lignes seulement, entourées de mille précautions, dans un océan de textes intoxiquant les jeunes cervelles avec la propagande sioniste officielle.
Loin de reconnaître des réalités avérées, le manuel présentait en effet l’expulsion comme la version « arabe » des événements, à laquelle s’opposait l’historiographie sioniste classique. A savoir, le vieux mensonge selon lequel les Palestiniens seraient partis de leur plein gré, les soldats juifs leur courant après uniquement pour leur dire qu’ils n’avaient rien à craindre dans le nouvel Etat !
Le paragraphe contenu dans ces livres, désormais promis au pilon, était ainsi rédigé :
“Les Palestiniens et les pays arabes soutiennent que la plupart des réfugiés étaient des civils, qui furent attaqués, puis expulses de leurs foyers par les forces armées juives, lesquelles instaurèrent une politique de nettoyage ethnique, contrairement aux proclamations pacifiques contenues dans la Déclaration d’Indépendance”, pouvait-on lire dans le manuel.
Rien de plus, rien de moins. Mais c’était encore trop, aux yeux du gouvernement de Netanyahu et de son ministre négasioniste Gideon Saar. Au feu, les livres impurs !
CAPJPO-EuroPalestine