Grande Bretagne - 29-09-2009 |
Mardi, un tribunal britannique a suspendu jusqu'à nouvel ordre une action en justice déposée par des groupes pro-palestiniens demandant un mandat d'arrêt contre le ministre de la Défense, Ehud Barak, actuellement en visite.
On ne sait pas encore si le sujet sera porté à délibération alors que le haut responsable de la défense israélien se trouve encore en Grande-Bretagne.
Selon des sources proches de Barak, le ministère britannique des Affaires étrangères a recommandé au tribunal de Londres de traiter la plainte de la même manière que la précédente plainte qui avait été déposée en 2004 contre le ministre israélien de la Défense d’alors, Shaul Mofaz.
À l'époque, M. Mofaz avait obtenu une immunité d'arrestation et de procès au niveau international - un précédent créé par la juridiction britannique qui, jusqu'alors, n’accordait cette protection qu’aux Premiers Ministres ou aux ministres des Affaires Etrangères.
Des collaborateurs de Barak ont déclaré qu'il était trop tôt pour dire si le tribunal allait accepter la demande d’immunité du ministère britannique des Affaires Etrangères. Pendant ce temps, Israël s’est engagé dans une mission diplomatique pour protéger le ministre de la défense avant que la Cour prenne sa décision.
Un groupe de Palestiniens en Grande-Bretagne a demandé mardi un mandat d’arrêt contre Barak alors qu’il est en visite au Royaume-Uni pour des discussions avec des hauts responsables.
Selon le journal britannique The Daily Telegraph, le groupe palestinien a déposé la demande auprès de la Westminster Magistrates Court, en raison de supposés crimes de guerre perpétrés par Israël pendant son offensive d'hiver contre le Hamas à Gaza.
En réponse à l’action, le bureau de Barak a fait savoir que le ministre de la Défense n'avait pas l'intention de changer ses plans.
"Aucun mandat d'arrêt n’a été délivré, et en tout cas, il jouit d'une immunité en raison de son poste de ministre du gouvernement", a indiqué le bureau dans un communiqué. "Par conséquent, son programme se poursuivra sans perturbations."
Mardi, Barak devait prendre la parole au congrès annuel du Parti travailliste, lors d'une manifestation en marge pour les Amis Travaillistes du lobby pro-israélien. Il devait également rencontrer le Premier ministre britannique, Gordon Brown et le ministre des Affaires Etrangères, David Miliband, au cours de sa visite.
La demande de mandat d’arrêt contre le ministre de la Défense survient alors que Richard Goldstone, l'auteur d'un rapport des Nations Unies sur l'offensive israélienne à Gaza, a déclaré au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, mardi à Genève que l'absence de responsabilité pour les crimes de guerre commis au Moyen-Orient affaiblit toute espoir de paix dans la région.
En Juin, le tribunal national espagnol avait décidé de classer une enquêtelancée par l'un de ses juges au sujet des frappes aériennes des FOI contre une cible du Hamas dans la bande de Gaza en juillet 2002.
A l'époque, les suspects nommés par le juge espagnol Fernando Andreuétaient l’ancien ministre de la Défense, Benjamin Ben-Eliezer, et six actuels ou anciens officiers des FOI ou des responsables de la sécurité.
On ne sait pas encore si le sujet sera porté à délibération alors que le haut responsable de la défense israélien se trouve encore en Grande-Bretagne.
Selon des sources proches de Barak, le ministère britannique des Affaires étrangères a recommandé au tribunal de Londres de traiter la plainte de la même manière que la précédente plainte qui avait été déposée en 2004 contre le ministre israélien de la Défense d’alors, Shaul Mofaz.
À l'époque, M. Mofaz avait obtenu une immunité d'arrestation et de procès au niveau international - un précédent créé par la juridiction britannique qui, jusqu'alors, n’accordait cette protection qu’aux Premiers Ministres ou aux ministres des Affaires Etrangères.
Des collaborateurs de Barak ont déclaré qu'il était trop tôt pour dire si le tribunal allait accepter la demande d’immunité du ministère britannique des Affaires Etrangères. Pendant ce temps, Israël s’est engagé dans une mission diplomatique pour protéger le ministre de la défense avant que la Cour prenne sa décision.
Un groupe de Palestiniens en Grande-Bretagne a demandé mardi un mandat d’arrêt contre Barak alors qu’il est en visite au Royaume-Uni pour des discussions avec des hauts responsables.
Selon le journal britannique The Daily Telegraph, le groupe palestinien a déposé la demande auprès de la Westminster Magistrates Court, en raison de supposés crimes de guerre perpétrés par Israël pendant son offensive d'hiver contre le Hamas à Gaza.
En réponse à l’action, le bureau de Barak a fait savoir que le ministre de la Défense n'avait pas l'intention de changer ses plans.
"Aucun mandat d'arrêt n’a été délivré, et en tout cas, il jouit d'une immunité en raison de son poste de ministre du gouvernement", a indiqué le bureau dans un communiqué. "Par conséquent, son programme se poursuivra sans perturbations."
Mardi, Barak devait prendre la parole au congrès annuel du Parti travailliste, lors d'une manifestation en marge pour les Amis Travaillistes du lobby pro-israélien. Il devait également rencontrer le Premier ministre britannique, Gordon Brown et le ministre des Affaires Etrangères, David Miliband, au cours de sa visite.
La demande de mandat d’arrêt contre le ministre de la Défense survient alors que Richard Goldstone, l'auteur d'un rapport des Nations Unies sur l'offensive israélienne à Gaza, a déclaré au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, mardi à Genève que l'absence de responsabilité pour les crimes de guerre commis au Moyen-Orient affaiblit toute espoir de paix dans la région.
En Juin, le tribunal national espagnol avait décidé de classer une enquêtelancée par l'un de ses juges au sujet des frappes aériennes des FOI contre une cible du Hamas dans la bande de Gaza en juillet 2002.
A l'époque, les suspects nommés par le juge espagnol Fernando Andreuétaient l’ancien ministre de la Défense, Benjamin Ben-Eliezer, et six actuels ou anciens officiers des FOI ou des responsables de la sécurité.