Egypte - 29-09-2009 |
Le quotidien de langue arabe basé à Londres, A Sharq Al-Awsat, a annoncé lundi que le conseil d'administration du puissant groupe de presse égyptien Al-Ahram avait décidé de boycotter Israël et les Israéliens, quels que soient leurs postes.
Le groupe Al-Ahram est considéré comme le plus puissant groupe de presse en Égypte. Al-Ahram publie des journaux considérés comme étant les porte-parole officiels du gouvernement égyptien.
Le boycott, approuvé par une majorité de neuf membres du conseil d’administration contre six, après un débat passionné, prévoit l’interdiction de rencontres et d’interviews d’Israéliens, et l’interdiction de participer à des manifestations (séminaires, colloques, conférences) auxquels participent des Israéliens.
Selon le reportage, le conseil d'administration a également interdit aux Israéliens d'entrer dans le bâtiment abritant les bureaux d'Al-Ahram. L'interdiction inclut les diplomates israéliens en poste en Egypte.
Au cours de la même réunion, il a été décidé de prendre des mesures contre le Dr Hala Moustafa, la rédactrice en chef du Démocratie Magazine d’Al-Ahram, après qu’elle ait suscité la colère et la désapprobation en début de mois avec sa rencontre avec l'ambassadeur israélien Shalom Cohen.
Une déclaration concernant la décision du conseil d’administration a été remise en mains propres au président égyptien Hosni Moubarak.
Un rédacteur en chef du quotidien d’Al-Ahram a déclaré que le groupe Al-Ahram avait toujours été un partisan du dialogue et un adversaire de la discrimination, y compris la discrimination contre Israël, mais le fait qu'Israël soit «devenu contre la paix et ait élu un gouvernement extrémiste qui s'oppose à la paix et soutient le meurtre et la destruction a changé les perspectives du groupe.
Il a ajouté que le groupe va s’employer à empêcher toute «normalisation» et contact avec les Israéliens jusqu'à l’obtention d'une paix durable et juste», qui signifie le retrait des territoires occupés par Israël".
Le Dr. Moustafa, a déclaré lundi qu'elle n'avait pas encore reçu de notification concernant la décision du conseil. Toutefois, on suppose qu'une enquête contre elle commencera mardi. Moustafa a déclaré qu'elle défendra sa position et soutiendra qu'Israël et l'Egypte ont signé un traité de paix et en tant que tel, une rencontre avec l'ambassadeur d'Israël n'est pas une violation du droit égyptien.
Le groupe Al-Ahram est considéré comme le plus puissant groupe de presse en Égypte. Al-Ahram publie des journaux considérés comme étant les porte-parole officiels du gouvernement égyptien.
Le boycott, approuvé par une majorité de neuf membres du conseil d’administration contre six, après un débat passionné, prévoit l’interdiction de rencontres et d’interviews d’Israéliens, et l’interdiction de participer à des manifestations (séminaires, colloques, conférences) auxquels participent des Israéliens.
Selon le reportage, le conseil d'administration a également interdit aux Israéliens d'entrer dans le bâtiment abritant les bureaux d'Al-Ahram. L'interdiction inclut les diplomates israéliens en poste en Egypte.
Au cours de la même réunion, il a été décidé de prendre des mesures contre le Dr Hala Moustafa, la rédactrice en chef du Démocratie Magazine d’Al-Ahram, après qu’elle ait suscité la colère et la désapprobation en début de mois avec sa rencontre avec l'ambassadeur israélien Shalom Cohen.
Une déclaration concernant la décision du conseil d’administration a été remise en mains propres au président égyptien Hosni Moubarak.
Un rédacteur en chef du quotidien d’Al-Ahram a déclaré que le groupe Al-Ahram avait toujours été un partisan du dialogue et un adversaire de la discrimination, y compris la discrimination contre Israël, mais le fait qu'Israël soit «devenu contre la paix et ait élu un gouvernement extrémiste qui s'oppose à la paix et soutient le meurtre et la destruction a changé les perspectives du groupe.
Il a ajouté que le groupe va s’employer à empêcher toute «normalisation» et contact avec les Israéliens jusqu'à l’obtention d'une paix durable et juste», qui signifie le retrait des territoires occupés par Israël".
Le Dr. Moustafa, a déclaré lundi qu'elle n'avait pas encore reçu de notification concernant la décision du conseil. Toutefois, on suppose qu'une enquête contre elle commencera mardi. Moustafa a déclaré qu'elle défendra sa position et soutiendra qu'Israël et l'Egypte ont signé un traité de paix et en tant que tel, une rencontre avec l'ambassadeur d'Israël n'est pas une violation du droit égyptien.
Source : http://www.haaretz.com/