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12/09/2009 Les Américains ne se lassent pas de vouloir rallier "les deux récalcitrants du Conseil de sécurité", la Russie et la Chine, en faveur de nouvelles sanctions contre l'Iran.
Jeudi, le vice-président américain Joe Biden a souligné auprès du numéro deux du Parti communiste chinois, Wu Bangguo, l'urgence de régler le problème nucléaire iranien. Les nouvelles sanctions qui se devraient d'être " paralysantes", comme l'a exigé le Premier ministre israélien benjamin Netanyahu, projettent l'interdiction de vendre du carburant à l'Iran. Toisième producteur mondial de pétrole, ce pays importe 40% de ce combustible en raison du manque de raffineries du au blocus imposé contre l'Iran.
À Noter que la Chine, qui a des intérêts importants en Iran et qui dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU, a constamment freiné les Etats-Unis quand il s'est agi d'infliger des mesures de rétorsion à la République islamique. Jeudi, le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov avait lui aussi opposé une fin de non recevoir à de nouvelles sanctions envisagées sous l'égide des Nations unies, estimant qu'elles ressemblent à " un blocus".
A ses yeux, "l'Iran ne peut pas produire d'uranium à des fins militaires, même s'il le voulait", en raison de la surveillance exercée par l'Agence internationale de l'énergie atomique. (AIEA). Après l'entretien avec Joe Biden, M. Wu a brièvement rencontré le président américain Barack Obama dans le Bureau ovale. M. Obama a affirmé l'importance de la relation sino-américaine et a évoqué la crise financière ainsi que le réchauffement climatique, a expliqué la Maison Blanche. almanar.com |