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17/08/2009 " Depuis un certain temps, nous étions là-bas; il semble que nous devrions y retourner; nous savons bien ceci et eux aussi le savent ", c'est une prévision exprimée par l'éditorialiste israélien du quotidien israélien Yediot Aharonot, Alex Fishman selon lequel ce qui se passe sur les deux bords de la frontière entre la Palestine occupée et le Liban n'a rien à voir avec la teneur des mises en garde politiques proférées de part et d'autre.
Selon Fishmann," la menace venant du Liban du sud est réelle pour Israël, et ne cesse d'augmenter avec les jours". "Elle réside surtout dans l'éventuel changement de la nature des armes du Hezbollah, qui pourrait chercher à s'acquérir de nouveaux missiles antiaériens, des roquettes anti chars ou des missiles sol-sol plus performants et plus destructeurs" précise-t-il. Et d'ajouter que la menace provient également de la volonté du Hezbollah de venger l'assassinat de son responsable militaire Imad Moughniyeh.
S'étonnant que rien ne se soit passé malgré les mises en gardes bilatérales belligérantes des deux antagonistes, Fishman prétend que les photographies aériennes du Liban montrent "des villages entiers qui ne sont que des secteurs militaires dans lesquels grouillent de combattants de l'infanterie, de l'ingénierie, des lanceurs de missiles, des poseurs de bombes, des artilleurs et des francs tireurs, et qui sont les villageois eux-mêmes" . "Il se peut fort que l'architecture du Hezbollah soit parvenue à ouvrir des tunnels reliant les maisons à une réserve naturelle" indique-t-il.
Selon cet éditorialiste, ces combattants présents sur place dans les villages ont pour but de contrer les forces israéliennes de l'infanterie qui vont pénétrer au Liban en cas de guerre signalant qu'il existe 150 villages qui sont en réalité des positions militaires. Fishmann croit que les villages situés dans les lignes premières auraient pour mission de harceler les habitants du nord d'Israël, alors que ceux situés dans les lignes arrière auraient pour fonction de faire face aux forces envahissantes et de lancer les missiles de longues portées. Il estime que chaque position dispose d'une indépendance et se doit de défendre les positions qui l'entourent. Alors que chaque groupe de positions villageoises constituent un secteur à part, et chaque région de ce secteur dispose d'une force similaire à un contingent. " dans ces villages à l'apparence paisible, il y a des dépôts à l'instar de celui qui a explosé ( à Kherbet Selem) et dans lesquels sont stockés des missiles qui peuvent atteindre toute la région de Goush Dan: des missiles Fajr3, Fajr5, à la portée de 70 à 150 Km, il y a des missiles de 302 mm à la portée de 220 Km, et des milliers de roquettes de 40 Km de portée. Au nord du Litani, il y des missiles de type Zelzal qui devraient occuper Israël entre Tel Aviv et Dimona. Entre les positions, se trouvent des zones ouvertes que l'armée israélienne devrait traverser. Là-bas elle fera face à des centaines de membres du Hezbollah armée de roquettes antichar de longue portée, comme les Cornets, (…)" avance Fishman comme données, sans préciser leurs sources.
Selon lui, de part et d'autre de la frontière, chacun des deux antagonistes est en train de gonfler ses muscles: " lorsque les langues se délient, l'artillerie se tait" conclut-il. almanar.com |