Leila Mazboudi
La semaine passée a été marquée par des visites de plus d’un responsable américain pour l’entité sioniste. Plusieurs bruits ont circulé sur la teneur des tractations, notamment celles qui ont eu lieu entre l’équipe présidée par le conseiller à la sécurité du président américain James Jones, et l’équipe israélienne à laquelle ont participé entre autre le conseiller israélien à la sécurité nationale Auzi Arad, le chef du Mossad Meïr Dagan, celui des renseignements militaires Amos Yedline .
Selon le quotidien palestinien en ligne Arabs 48, citant des sources israéliennes, les tractations avaient pour but de coordonner leurs actions contre l’Iran, en l’occurrence les sanctions suggérées par les Américains, au cas où la direction iranienne refuse la proposition de dialogue suggérée par le président américain pour la fin du mois de septembre prochain.
Parmi ces sanctions sont envisagées celles visant le secteur énergétique iranien, et qui consistent à réduire considérablement l’exportation à l’Iran du pétrole manufacturé, sachant que l’Iran souffre du manque d’infrastructure pour les raffineries de pétrole, malgré les quantités énormes qu’il possède, en raison du blocus dont il fait l’objet.
D’autres sanctions sont également en vue en matière financière, celles de prohiber les assurances des contrats effectuées avec l’Iran, ce qui aurait pour but de réduire son commerce avec les autres pays. Il y est également question de sanctionner les sociétés qui opèrent avec Téhéran, et d’exercer des pressions contre les pays qui voudraient venir remplir le vide , en particulier en Asie.
Les Américains seraient en train d’étudier l’éventualité d’interdire aux bateaux iraniens d’accoster sur les ports occidentaux, et aux avions d’atterrir dans les aéroports occidentaux.
Français, Britanniques et Allemands seraient déjà au courant de ces mesures qui devraient être également discutées avec les Russes qui refusent jusqu’à présent d’accentuer les sanctions contre l’Iran. Alors que le président américain devrait se rendre en Chine pour l’enrôler dans la mobilisation contre l’Iran, sachant que Pékin entretient des relations économiques très importantes avec Téhéran. En d’une fin de non recevoir de la part de ces deux derniers pays, les Américains envisagent des sanctions en dehors du cadre des Nations Unies.
Selon d’autres sources israéliennes, rapportée par Arabs 48, les Américains ont aussi demandé aux Israéliens de baisser le ton de leurs exigences concernant le sujet iranien, et de cesser leurs jeux médiatiques, pour donner l’occasion à la diplomatie d’évaluer la situation.