28/08/2009
« Il est essentiel d’agir rapidement, et un arrêt de la colonisation est très important », a dit Merkel à Netanyahu, hier, à Berlin. Thomas Peter/Reuters
Merkel a accentué la pression sur les Israéliens pour qu'ils suspendent leur politique de colonisation en Cisjordanie en échange d'une relance de la dynamique de paix.
Pressé par la communauté internationale de renouer le dialogue avec les Palestiniens pour parvenir à une solution au conflit du Proche-Orient, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé, hier, à Berlin, « l'espoir de pouvoir relancer les négociations dans un délai d'un mois ou deux ». « Je suis prêt à rencontrer la direction de l'Autorité palestinienne, sans précondition, et qu'on s'y mette ! Nous avons beaucoup de travail pour écarter les radicaux et aller de l'avant », a déclaré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel. M. Netanyahu a cependant insisté pour qu'un futur État palestinien reconnaisse Israël comme « l'État juif », une exigence que les Palestiniens ont jusqu'à présent rejetée.
Mme Merkel a rappelé que pour l'Allemagne, comme pour les États-Unis et l'Union européenne, « l'arrêt de la colonisation des territoires occupés est une pierre angulaire d'une reprise du processus de paix. Et la paix passe par la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël », a-t-elle insisté. « Il y doit avoir un changement substantiel » dans la politique israélienne en matière de colonies, a souligné Mme Merkel, estimant que « les possibilités pour un tel processus sont très bonnes en ce moment ».
Le Premier ministre israélien a également demandé des « sanctions paralysantes » contre l'Iran pour l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. « Nous avons peu de temps. La chose la plus importante que nous puissions mettre en place serait des sanctions paralysantes. Il est possible d'exercer des pressions réelles sur le régime de Téhéran si les grandes puissances du monde s'unissent », a déclaré M. Netanyahu. Il a ajouté que si le Conseil de sécurité des Nations unies ne parvenait pas à s'entendre sur un durcissement des sanctions en raison d'un refus de la Russie et de la Chine, une « coalition des volontaires » devrait adopter des sanctions de son côté.
Mme Merkel a déclaré quant à elle que le « temps pressait » pour que Téhéran réponde aux offres de dialogue pour un arrêt de son programme d'enrichissement d'uranium. Sans progrès d'ici à septembre, « nous envisagerons des mesures plus fermes » contre l'Iran, « dans les domaines de l'énergie et des finances », a-t-elle dit. « Nous avons déjà des sanctions et nous pouvons aller beaucoup plus loin. Nous y sommes prêts ». Mais elle a souligné que les sanctions seraient plus efficaces avec la collaboration de la Russie et de la Chine.
Benjamin Netanyahu a également évoqué la Shoah devant un groupe de journalistes allemands venus lui remettre un dossier contenant 29 plans du camp de concentration d'Auschwitz découverts en 2008. « Nous ne devons pas permettre au mal de planifier la mort collective d'innocents. Le plus important à faire est de tuer dans l'œuf (semblable projet) », a-t-il dit en faisant allusion aux déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad sur la nécessité de « rayer Israël de la carte du monde ».
Mme Merkel et M. Netanyahu sont par ailleurs convenus de reprendre régulièrement des rencontres bilatérales entre représentants des deux gouvernements, comme cela avait été décidé avec le précédent Premier ministre israélien, Ehud Olmert. La prochaine rencontre de ce type aura lieu avant la fin de cette année, avec le nouveau gouvernement allemand qui sera issu du scrutin du 27 septembre, a promis la chancelière.
Mme Merkel a rappelé que pour l'Allemagne, comme pour les États-Unis et l'Union européenne, « l'arrêt de la colonisation des territoires occupés est une pierre angulaire d'une reprise du processus de paix. Et la paix passe par la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël », a-t-elle insisté. « Il y doit avoir un changement substantiel » dans la politique israélienne en matière de colonies, a souligné Mme Merkel, estimant que « les possibilités pour un tel processus sont très bonnes en ce moment ».
Le Premier ministre israélien a également demandé des « sanctions paralysantes » contre l'Iran pour l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. « Nous avons peu de temps. La chose la plus importante que nous puissions mettre en place serait des sanctions paralysantes. Il est possible d'exercer des pressions réelles sur le régime de Téhéran si les grandes puissances du monde s'unissent », a déclaré M. Netanyahu. Il a ajouté que si le Conseil de sécurité des Nations unies ne parvenait pas à s'entendre sur un durcissement des sanctions en raison d'un refus de la Russie et de la Chine, une « coalition des volontaires » devrait adopter des sanctions de son côté.
Mme Merkel a déclaré quant à elle que le « temps pressait » pour que Téhéran réponde aux offres de dialogue pour un arrêt de son programme d'enrichissement d'uranium. Sans progrès d'ici à septembre, « nous envisagerons des mesures plus fermes » contre l'Iran, « dans les domaines de l'énergie et des finances », a-t-elle dit. « Nous avons déjà des sanctions et nous pouvons aller beaucoup plus loin. Nous y sommes prêts ». Mais elle a souligné que les sanctions seraient plus efficaces avec la collaboration de la Russie et de la Chine.
Benjamin Netanyahu a également évoqué la Shoah devant un groupe de journalistes allemands venus lui remettre un dossier contenant 29 plans du camp de concentration d'Auschwitz découverts en 2008. « Nous ne devons pas permettre au mal de planifier la mort collective d'innocents. Le plus important à faire est de tuer dans l'œuf (semblable projet) », a-t-il dit en faisant allusion aux déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad sur la nécessité de « rayer Israël de la carte du monde ».
Mme Merkel et M. Netanyahu sont par ailleurs convenus de reprendre régulièrement des rencontres bilatérales entre représentants des deux gouvernements, comme cela avait été décidé avec le précédent Premier ministre israélien, Ehud Olmert. La prochaine rencontre de ce type aura lieu avant la fin de cette année, avec le nouveau gouvernement allemand qui sera issu du scrutin du 27 septembre, a promis la chancelière.
L'orient le jour