09/07/2009
Barak et Mitchell auraient convenu que les constructions dans les colonies seraient totalement arrêtées uniquement dans le cadre de négociations régionales qui incluraient la Syrie et le Liban.
Israël et les États-Unis sont parvenus à un arrangement sur les colonies de Cisjordanie, a indiqué hier le quotidien Maariv. Cet accord a été conclu lors d'une rencontre lundi à Londres entre le ministre israélien de la Défense Ehud Barak et l'émissaire spécial américain pour le Proche-Orient George Mitchell, affirme Maariv sans dévoiler ses sources. Selon cet arrangement, Israël pourrait continuer les chantiers en cours pour 750 bâtiments dans lesquels 2 500 logements doivent être construits. Jusqu'à présent, le président américain Barack Obama exigeait un gel total de la colonisation considérée comme illégale par la communauté internationale.
MM. Barak et Mitchell ont également convenu que les constructions dans les colonies seraient totalement arrêtées uniquement dans le cadre de négociations régionales qui incluraient la Syrie et le Liban. « Les Américains ont adopté la position israélienne qui stipule que l'arrêt de la construction dans les colonies ne doit pas constituer une condition préalable à des négociations, mais ne pourra intervenir que lorsque le processus de paix avec les pays arabes et l'Autorité palestinienne sera lancé », a ajouté le quotidien. Interrogé par l'AFP, Mark Regev, porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, s'est contenté d'indiquer que « les contacts continuent pour parvenir à un arrangement. Le reste n'est que spéculation ».
MM. Barak et Mitchell avaient indiqué à l'issue de leur entretien qu'ils avaient discuté des mesures « concernant la sécurité » que doivent prendre les Palestiniens, des initiatives à prendre de la part des pays arabes « en vue d'une normalisation des relations » (avec Israël) et « des mesures à prendre par Israël pour favoriser la circulation » des Palestiniens en Cisjordanie et « pour les activités de colonisation ».
Le Yediot Aharonot, citant des membres du gouvernement ayant assisté au compte-rendu de Barak sur ses entretiens avec Mitchell, affirme que toute conclusion rapide d'un accord avec Washington sur cette question relève d'un vœu pieux du ministre de la Défense.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a démenti la conclusion d'un tel accord. « Nous avons entendu l'information selon laquelle les États-Unis se sont mis d'accord avec eux (Israël) pour la création de nouvelles colonies, c'est incorrect. À ce sujet, la situation demeure la même (...) Israël doit arrêter toute activité relative à la construction de nouvelles colonies », a-t-il dit à la presse lors d'une visite à Chypre.
Parallèlement, un responsable israélien a dénoncé les critiques de l'Union européenne (UE) contre la colonisation en Cisjordanie lors d'un entretien avec un représentant de l'UE convoqué au ministère des Affaires étrangères, a-t-on indiqué hier de sources officielles. Le chef de la délégation de l'UE en Israël, Ramiro Cibrian Uzal, a été convoqué mardi à la suite d'une déclaration de l'Union européenne affirmant que les colonies « étranglent l'économie palestinienne » et maintiennent les Palestiniens dans un état de dépendance vis-à-vis des pays donateurs, a ajouté un communiqué des Affaires étrangères.
MM. Barak et Mitchell ont également convenu que les constructions dans les colonies seraient totalement arrêtées uniquement dans le cadre de négociations régionales qui incluraient la Syrie et le Liban. « Les Américains ont adopté la position israélienne qui stipule que l'arrêt de la construction dans les colonies ne doit pas constituer une condition préalable à des négociations, mais ne pourra intervenir que lorsque le processus de paix avec les pays arabes et l'Autorité palestinienne sera lancé », a ajouté le quotidien. Interrogé par l'AFP, Mark Regev, porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, s'est contenté d'indiquer que « les contacts continuent pour parvenir à un arrangement. Le reste n'est que spéculation ».
MM. Barak et Mitchell avaient indiqué à l'issue de leur entretien qu'ils avaient discuté des mesures « concernant la sécurité » que doivent prendre les Palestiniens, des initiatives à prendre de la part des pays arabes « en vue d'une normalisation des relations » (avec Israël) et « des mesures à prendre par Israël pour favoriser la circulation » des Palestiniens en Cisjordanie et « pour les activités de colonisation ».
Le Yediot Aharonot, citant des membres du gouvernement ayant assisté au compte-rendu de Barak sur ses entretiens avec Mitchell, affirme que toute conclusion rapide d'un accord avec Washington sur cette question relève d'un vœu pieux du ministre de la Défense.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a démenti la conclusion d'un tel accord. « Nous avons entendu l'information selon laquelle les États-Unis se sont mis d'accord avec eux (Israël) pour la création de nouvelles colonies, c'est incorrect. À ce sujet, la situation demeure la même (...) Israël doit arrêter toute activité relative à la construction de nouvelles colonies », a-t-il dit à la presse lors d'une visite à Chypre.
Parallèlement, un responsable israélien a dénoncé les critiques de l'Union européenne (UE) contre la colonisation en Cisjordanie lors d'un entretien avec un représentant de l'UE convoqué au ministère des Affaires étrangères, a-t-on indiqué hier de sources officielles. Le chef de la délégation de l'UE en Israël, Ramiro Cibrian Uzal, a été convoqué mardi à la suite d'une déclaration de l'Union européenne affirmant que les colonies « étranglent l'économie palestinienne » et maintiennent les Palestiniens dans un état de dépendance vis-à-vis des pays donateurs, a ajouté un communiqué des Affaires étrangères.
l'orient le jour