Après 7 jours de bombardements indiscriminés qui ont fait
plus de 150 morts et plus d’un millier de blessés, Israël n’est parvenu à
réaliser aucun objectif militaire à Gaza, et se retrouve une nouvelle
fois dans une impasse : demander un cessez-le-feu ou réaliser une
opération terrestre qui lui coûtera très cher.
La Résistance palestinienne est sur le point d’obtenir
une nouvelle victoire sur un ennemi qui démontre encore que malgré sa
puissance militaire, il est incapable de mener une guerre
conventionnelle, et ne peut que tuer des femmes et des enfants.
Retranscription :
Cela fait sept jours que les roquettes de la Résistance palestinienne
continuent d’être lancées sur les villes, les colonies et les bases
militaires de l’ennemi israélien.
Les Brigades Al-Qassem ont annoncé avoir frappé pour la première fois
la base militaire Bel Makhim, située au centre de la Palestine occupée,
avec trois roquettes de type M-75.
Les Brigades Al-Qassem ont annoncé avoir lancé des dizaines de
roquettes depuis le matin sur les colonies, de la colonie de Rahobot au
Nord jusqu’à Dimona au Sud, en passant par Eshkol, Ashqelon, Ber Cheva,
et d’autres encore.
De leur côté, les Brigades d’Al-Quds (Jérusalem), la branche
militaire du Jihad Islamique, ont annoncé avoir frappé les colonies de
Kissoufim, Be’eri, Ra‘im, Hulit et Muftahim avec 48 roquettes de calibre
207 mm, et indiqué avoir frappé Maouqi’ al madrasa de quatre tirs de
mortier.
Le journal (israélien) Yediot Aharonot a rapporté que la zone
aérienne au-dessus de l’aéroport Sde Dov à Tel Aviv, en charge des
lignes internes, a été fermée à cause des conditions de sécurité.
Les médias de l’ennemi ont parlé des graves blessures d’un colon à Ashqelon, après la chute de plusieurs roquettes Grad.
De même, dans la colonie de Netivot, trois colons ont été blessés par la chute d’une roquette sur leur maison.
Face aux agressions israéliennes, la riposte palestinienne par un
vaste barrage de roquettes a commencé à faire pression sur les
dirigeants ennemis.
Le chef du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, a déclaré
lors d’une réunion du gouvernement tenue au ministère de la défense à
Tel Aviv qu’il ne savait pas quand la guerre actuelle avec Gaza
prendrait fin, ni la manière dont elle allait se dérouler, en référence
au fait que son armée continuait à faire face à une riposte farouche de
la part de la Résistance palestinienne.
Dans ce contexte, plusieurs analyses publiées dans les journaux
israéliens évoquent des hésitations et un changement radical de
perspective chez les dirigeants sionistes au sujet de la décision de
mener une opération militaire terrestre à Gaza, considérant que
l’opération limitée n’avait atteint aucun objectif, et que l’éventualité
d’une vaste opération terrestre comporterait de grands risques.
Le journal Ma’ariv a considéré que dans l’opération menée par le
commando maritime (israélien) contre Gaza la nuit de Samedi à Dimanche,
les soldats israéliens n’ont pas eu le dessus.
Cela a été confirmé par ce qu’a rapporté la chaîne de télévision
israélienne 10 à propos de la forte volonté israélienne d’obtenir un
cessez-le-feu à Gaza le plus vite possible, mais que les conditions sur
le terrain ne le permettaient pas encore.