[ 17/08/2011 - 01:56 ] |
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Gaza – CPI On dirait que les bourreaux sionistes attendaient l’arrivée du mois béni de Ramadan pour rendre la vie encore plus insupportable aux captives palestiniennes qui vivent déjà la calvaire des prisons israéliennes et de leurs mesures inhumaines. En effet, le premier jour même du mois béni de Ramadan, une force spéciale sioniste a donné l’assaut à la prison d’Al-Damoun. Les soldats l’ont dévastée, ont confisqué les livres des captives, et leur ont interdit d’y faire entrer tout nouveau livre. Trente-trois captives Le ministère des captifs et des libérés, dans la bande de Gaza, confirme que les autorités de l’occupation israélienne continuent la détention de trente-trois captives palestiniennes : quinze dans la prison israélienne de Talmound, dix-sept à Al-Damoun, sur la montagne d’Al-Karmel, et une captive dans la prison de Nafih Tirtsa, à Al-Ramla. Le ministère souligne que Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, avait donné pour ordre de pratiquer plus de restrictions à l’encontre des captifs palestiniens ; et depuis, les bourreaux sionistes ont renforcé leurs mesures discriminatoires contre les captifs palestiniens en général et les captives en particulier, sans aucun égard pour ce mois de Ramadan, un mois sacré particulièrement cher aux Musulmans. La nourriture et la chaleur Les bourreaux mènent une guerre même contre la nourriture des captives. Ils leur ont interdit d’acheter du poulet à la cantine, ainsi que plusieurs sortes de légumes ! Les femmes palestiniennes détenues injustement dans les prisons de l’occupation israélienne souffrent d’une chaleur ardue ; dans chaque cellule, il n’existe qu’un vieux ventilateur qui n’offre que des bruits insupportables. Le droit de visite Un rapport du ministère indique que les captives palestiniennes sont privées de leur droit de visite, pour un oui ou pour un non. A titre d’exemple, la captive Rima Draghma est privée de la visite des siens pour cinq mois, bien qu’elle soit malade. Elle souffre d’un ulcère d’estomac, et d’un affreux mal de tête, sans que la prison ne fasse quoi que ce soit pour la soigner. Et quant à la captive Randa Al-Chahatit, de la ville d’Al-Khalil, elle est privée de son droit de visite pour une période de quatre mois, sans que la raison ne lui soit donnée. Il en est de même pour la captive Samoud Kraja, âgée de 22 ans. Sa famille n’arrive pas à avoir l’autorisation pour la voir. La captive Amal Jomaa, de la ville de Naplouse, est également privée de son droit de visite pour quatre mois. Son frère handicapé, lui, est privé de son droit depuis 2004. La "Détention administrative" Parmi les captives palestiniennes, il y a trois femmes qui sont internées sous ce fameux régime de "Détention administrative", sans chef d’accusation, sans jugement. Hana Al-Chalabi, de la ville de Jénine, est détenue depuis le 14 mars 2009 ; sa "Détention administrative" a été renouvelée à cinq reprises. La captive Linan Abou Ghalma, de la ville de Tulkarem, est internée depui le 15 juillet 2010. Sa "Détention administrative" a été renouvelée trois fois. Il y a aussi Alyaa Mohammed Al-Jaabiri, de la ville d’Al-Khalil ; elle souffre de ce régime depuis le 15 décembre 2011, en dépit de ses multiples maladies. Violations à répétition Le ministère des captifs et des libérés note que les autorités de l’occupation israélienne continuent leurs mesures abusives contre les captives palestiniennes. Elles leur imposent des sanctions pour des raisons des plus futiles. La captive Miryam Al-Tarabin, de la ville d’Ariha, est dans l’isolement depuis quelque six mois, avec des détenues criminelles, dans la prison de Nafih Tirtsa. Le ministère a souligné que l’administration de la prison israélienne de Hicharon avait refusé tout ce que les captives palestiniennes voulaient, la veille du mois béni de Ramadan. Elle a même imposé une restriction sur la quantité de vêtements. Elle a même refusé l’entrée dans les prisons de tricots ou toute autre chose proposée par la Croix-Rouge. Et pendant les visites des avocats, l’administration pénitentiaire impose des restrictions particulièrement désagréables au point que les avocats refusent de travailler dans ces conditions. Le ministère des captifs et des libérés a appelé, dans son rapport, les institutions internationales qui s’intéressent aux droits de la femme à intervenir pour stopper les crimes des occupants israéliens, pour protéger les droits essentiels des captives palestiniennes. |