[ 18/06/2011 - 11:28 ] |
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Al-Qods occupée – CPI Un tribunal sioniste a ajourné l’examen de l’affaire de la confiscation de près de 550 dunums des terres des citoyens palestiniens dans le quartier de Selwan et Jabal al-Moukabbir (Mont Scopus) à al-Qods occupée. Les autorités de l’occupation ont l’intention de confisquer les terres et de démolir les maisons qui y sont construites pour transformer l’endroit en un parc public et une forêt. Des sources locales ont confirmé que la confiscation de cette terre située à quelques dizaines de mètres seulement de la Vieille ville d’al-Qods et donne directement sur elle, « signifie l’achèvement du siège de la Vieille ville avec un mur colonisateur le long des murs de la vieille Qods. Le but est d’établir un quartier colonial dans celui de Shaikh Jarrah et des bâtiments commerciaux dans Wadi Jouz et le jardin biblique qui commence du quartier de Siwana et se termine au quartier d’al-Boustan et sur les terres de Wadi Rababa à Selwan ». Cela correspond à un plan publié par le maire sioniste d’al-Qods il y a quelques temps. Le plan se termine par la main mise du prétendu Département des terres d’Israël et du Fonds national d’Israël (KKL, Keren Kayemet le Israël) sur la majorité des terres voisines, en particulier dans le quartier de Wadi Yasoul et le quartier Al-Farouq qui constituent la surface de terre concernée par le plan n°10188 à Selwan et Jabal al-Moukabbir (Mont Scopus). Les sources ont affirmé que « le report d’examen à la session des deux prochaines semaines ne signifie en aucune façon que la confiscation est terminée, car le tribunal a entendu 35 objections présentées par les propriétaires de ces terres ». L’avocat Sami Irshaid, qui a présenté les objections au nom des propriétaires de ces terres, a déclaré que « le tribunal l’a entendu ainsi que les citoyens, et a demandé au Fonds KKL de modifier le plan de manière à prendre en considération la création d’une rue arrivant au quartier Al-Farouq, et le droit pour les habitants du quartier et les propriétaires des terres d’utiliser les terres agricoles, en plus de la non démolition des maisons, et j’ai demandé aux avocats des parties une réunion pour discuter de la modification du plan ». La délivrance du jugement a eu lieu en même temps qu’un sit-in de protestation par des dizaines de maqdissins et propriétaires des terres concernées par la confiscation, devant la mairie de l’occupation à Jérusalem-Ouest occupée. |