Par Jerusalem Post
"Les échanges industriels franco-israéliens sont insuffisants et loin d'être à la hauteur des relations entre nos deux pays", a déclaré dimanche Eric Besson, ministre français de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique.
C'est accompagné de 21 chefs d'entreprise français qu'il a entamé une visite de trois jours en Israël. Son objectif : "Doubler en cinq ans le volume de échanges franco-israéliens." Une volonté partagée du côté israélien. Shalom Simhon - à la tête de l'Industrie depuis la scission du parti travailliste et la redistribution de quelques portefeuilles ministériels - parle, lui, d'un "potentiel extraordinaire", chiffres à l'appui. En 2010, les ventes françaises à Israël se sont élevées à 1,5 milliard de dollars, et les exportations israéliennes vers la France à 1,25 milliards de dollars. Soit une croissance de 12 %.
Pour un plus grand partenariat
Les deux ministres ont signé un accord de renforcement de leur partenariat technologique. Plus tôt, ils avaient conclu un accord de coopération sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. A l'heure actuelle, la France n'est que le 9e client et le 10e fournisseur d'Israël.
Par ailleurs, de nombreux événements en commun vont être organisés, notamment les premières journées de l'innovation franco-israélienne à Paris, probablement début juin. Fin février, c'est à Eilat que se rendront des experts français pour une conférence sur les énergies renouvelables, puis à Tel-Aviv en novembre pour le salon sur les métiers de l'eau.
Lundi, le ministre français devait visiter des entreprises innovatrices dans le domaine des énergies renouvelables. Première étape, la Centrale solaire de Zenith Solar, au kibboutz Kvoutsat Yavné. Puis Better Place, spécialisée dans les véhicules électriques et partenaire de Renault-Nissan.
"Ni ingérence, ni indifférence"
Amené à se prononcer sur la situation en Egypte, Eric Besson a expliqué que la France se partage entre une préoccupation de "stabilité" régionale et "l'aspiration à la liberté et à la démocratie de ces peuples".
"La voie qui nous est réservée est étroite : ni ingérence, ni indifférence", a-t-il lancé. Si le gouvernement se doit d'"écouter les aspirations à la liberté et à la démocratie qui émanent d'un certain nombre de peuples du monde arabo-musulman", il ne doit pas pour autant "s'ingérer dans leurs situations politiques".
C'est accompagné de 21 chefs d'entreprise français qu'il a entamé une visite de trois jours en Israël. Son objectif : "Doubler en cinq ans le volume de échanges franco-israéliens." Une volonté partagée du côté israélien. Shalom Simhon - à la tête de l'Industrie depuis la scission du parti travailliste et la redistribution de quelques portefeuilles ministériels - parle, lui, d'un "potentiel extraordinaire", chiffres à l'appui. En 2010, les ventes françaises à Israël se sont élevées à 1,5 milliard de dollars, et les exportations israéliennes vers la France à 1,25 milliards de dollars. Soit une croissance de 12 %.
Pour un plus grand partenariat
Les deux ministres ont signé un accord de renforcement de leur partenariat technologique. Plus tôt, ils avaient conclu un accord de coopération sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. A l'heure actuelle, la France n'est que le 9e client et le 10e fournisseur d'Israël.
Par ailleurs, de nombreux événements en commun vont être organisés, notamment les premières journées de l'innovation franco-israélienne à Paris, probablement début juin. Fin février, c'est à Eilat que se rendront des experts français pour une conférence sur les énergies renouvelables, puis à Tel-Aviv en novembre pour le salon sur les métiers de l'eau.
Lundi, le ministre français devait visiter des entreprises innovatrices dans le domaine des énergies renouvelables. Première étape, la Centrale solaire de Zenith Solar, au kibboutz Kvoutsat Yavné. Puis Better Place, spécialisée dans les véhicules électriques et partenaire de Renault-Nissan.
"Ni ingérence, ni indifférence"
Amené à se prononcer sur la situation en Egypte, Eric Besson a expliqué que la France se partage entre une préoccupation de "stabilité" régionale et "l'aspiration à la liberté et à la démocratie de ces peuples".
"La voie qui nous est réservée est étroite : ni ingérence, ni indifférence", a-t-il lancé. Si le gouvernement se doit d'"écouter les aspirations à la liberté et à la démocratie qui émanent d'un certain nombre de peuples du monde arabo-musulman", il ne doit pas pour autant "s'ingérer dans leurs situations politiques".