19-11-2010
Le président palestinien Mahmoud Abbas a exprimé hier son refus que l'offre d'aide américaine à Israël soit liée au gel de la colonisation dans les territoires occupés.
"Nous refusons que l'offre des avions soit liée d'une quelconque manière au gel de la colonisation. Nous n'avons rien à voir avec cela. C'est notre position et elle ne changera pas", a déclaré le président Abbas au quotidien arabe Asharq Al-Awsat.
Le président palestinien a, en outre, exigé que l'aide des Etats-Unis "se fasse loin du processus palestinien des négociations et qu'elle ne soit pas utilisée comme prétexte pour donner plus d'armes à Israël".
Lors d'un entretien la semaine dernière avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait accepté d'envisager un nouveau moratoire de 90 jours sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie en échange d'une enveloppe de mesures de soutien sécuritaires et diplomatiques.
Ces mesures prévoient la livraison par Washington de 20 avions de combat supplémentaires à Israël.
Mercredi, un émissaire américain, David Hale, a fait part au président Abbas, pour la première fois officiellement, d'une série d'idées et de propositions américaines pour relancer le processus de paix.
Lors de cet entretien à Ramallah en Cisjordanie, M. Hale "n'avait rien à présenter ou à dire", a cependant déclaré M. Abbas à Asharq Al-Awsat. "Nous attendons un nouveau développement de la part des Américains", a-t-il ajouté.
"Il n'y a pas d'accord pour le moment mais les consultations palestino-américaines se poursuivent. Nous sommes encore dans l'attente de la position officielle américaine finale sur ce à quoi ils sont parvenus avec la partie israélienne", avait déclaré à la presse le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, après l'entretien de Ramallah.
Les négociations de paix directes israélo-palestiniennes relancées début septembre à Washington ont été interrompues trois semaines plus tard après l'expiration d'un moratoire de dix mois sur la colonisation juive en Cisjordanie.
Les Palestiniens exigent qu'un nouveau gel soit imposé avant de reprendre les discussions qui n'ont rien donné pour le moment. Israël refuse une telle condition.
LienLe président palestinien a, en outre, exigé que l'aide des Etats-Unis "se fasse loin du processus palestinien des négociations et qu'elle ne soit pas utilisée comme prétexte pour donner plus d'armes à Israël".
Lors d'un entretien la semaine dernière avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait accepté d'envisager un nouveau moratoire de 90 jours sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie en échange d'une enveloppe de mesures de soutien sécuritaires et diplomatiques.
Ces mesures prévoient la livraison par Washington de 20 avions de combat supplémentaires à Israël.
Mercredi, un émissaire américain, David Hale, a fait part au président Abbas, pour la première fois officiellement, d'une série d'idées et de propositions américaines pour relancer le processus de paix.
Lors de cet entretien à Ramallah en Cisjordanie, M. Hale "n'avait rien à présenter ou à dire", a cependant déclaré M. Abbas à Asharq Al-Awsat. "Nous attendons un nouveau développement de la part des Américains", a-t-il ajouté.
"Il n'y a pas d'accord pour le moment mais les consultations palestino-américaines se poursuivent. Nous sommes encore dans l'attente de la position officielle américaine finale sur ce à quoi ils sont parvenus avec la partie israélienne", avait déclaré à la presse le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, après l'entretien de Ramallah.
Les négociations de paix directes israélo-palestiniennes relancées début septembre à Washington ont été interrompues trois semaines plus tard après l'expiration d'un moratoire de dix mois sur la colonisation juive en Cisjordanie.
Les Palestiniens exigent qu'un nouveau gel soit imposé avant de reprendre les discussions qui n'ont rien donné pour le moment. Israël refuse une telle condition.