An-Nassira – CPI
Plusieurs personnages et institutions des territoires palestiniens occupés en 1948 ont exprimé leur refus de la reprise des négociations directes. Ils les trouvent inutiles et ne servent que les intérêts de l’Entité sioniste.
Ces négociations sont dangereuses, se basant sur des conditions américano-sionistes, disent-ils.
Le président du groupe du Rassemblement national et démocratique Jamal Zahaliqa, membre de la Knesset israélienne, a considéré de scandale la participation de l’autorité de Ramallah dans ces négociations directes.
Et le secrétaire général du mouvement « Les enfants du pays » n’est pas contre les négociations proprement dites. Mais il croit qu’il faut prendre en exemple la résistance vietnamienne qui luttait d’une main et négociait de l’autre. Avec les conditions américaines imposées, ces négociations mettront le peuple palestinien en péril.
Le cheikh Kamal Al-Khatib, vice-président du Mouvement Islamique, côté nord, présidé par cheikh Raïd Salah, dit que les négociateurs palestiniens, avec leur faiblesse actuelle, vont perdre les droits restants du peuple palestinien.
Par ailleurs, le député Talab Al-Sanï, du parti démocratique arabe, croit que reconnaître "Israël" comme un Etat purement juif ne mène qu’à une autre vague de déportations, comme ce que les Palestiniens ont vu en 1948.
L’avocat Aymen Owda, secrétaire général du Front démocratique de paix et d’égalité, dit que ces négociations sont inutiles pour les Palestiniens au moment où elles sauvent l’Entité sioniste de son isolement international.
Et Mohammed Baraka, président du Front démocratique de paix et d’égalité, soutient les négociations, à condition qu’elles suivent un planning bien déterminé, qu’elles ne soient pas un but mais un moyen, et qu’elles ne privent le droit à la résistance.