Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié jeudi de "sale propagande" les accusations selon lesquelles la Turquie se détourne des Occidentaux.
Quand la France investit en Syrie ou dans d'autres pays arabes, il n'y a pas de problèmes, "mais quand il s'agit de la Turquie qui investit dans les pays arabes ou le contraire, une sale propagande essaye d'empêcher le processus", a déclaré le chef du gouvernement turc lors d'un forum turco-arabe à Istanbul.
"Ceux qui disent que la Turquie a rompu avec l'Occident sont les agents d'une propagande mal intentionnée", a-t-il encore affirmé.
"Nous sommes ouverts à toutes les régions du monde", a ajouté M. Erdogan.
Quand la France investit en Syrie ou dans d'autres pays arabes, il n'y a pas de problèmes, "mais quand il s'agit de la Turquie qui investit dans les pays arabes ou le contraire, une sale propagande essaye d'empêcher le processus", a déclaré le chef du gouvernement turc lors d'un forum turco-arabe à Istanbul.
"Ceux qui disent que la Turquie a rompu avec l'Occident sont les agents d'une propagande mal intentionnée", a-t-il encore affirmé.
"Nous sommes ouverts à toutes les régions du monde", a ajouté M. Erdogan.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates s'était inquiété mercredi du fait que "la Turquie penche vers l'est", mettant en cause "certains" Européens.
La "détérioration des relations entre la Turquie et Israël pendant l'année écoulée ou presque est une source d'inquiétude", avait déclaré de Londres M. Gates.
"S'il y a quoi que ce soit de vrai dans la notion que la Turquie penche vers l'est, c'est largement selon moi parce qu'elle y a été poussée, poussée par certains en Europe qui refusent de donner à la Turquie le genre de lien organique avec l'Occident qu'elle recherche", avait-il jugé.
La "détérioration des relations entre la Turquie et Israël pendant l'année écoulée ou presque est une source d'inquiétude", avait déclaré de Londres M. Gates.
"S'il y a quoi que ce soit de vrai dans la notion que la Turquie penche vers l'est, c'est largement selon moi parce qu'elle y a été poussée, poussée par certains en Europe qui refusent de donner à la Turquie le genre de lien organique avec l'Occident qu'elle recherche", avait-il jugé.
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a estimé pour sa part que l'Union européenne a commis "des erreurs" vis-à-vis de la Turquie, dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung de jeudi.
"Je crois que nous, les Européens, avons commis l'erreur de pousser la Turquie vers l'est, au lieu de l'attirer vers nous", a déclaré le ministre italien, allant dans le sens des déclarations de M. Gates.