L'émissaire américain George Mitchell a subi un nouveau revers en échouant à arracher au premier ministre israélien des "gestes de bonne volonté".
Achevant sa visite dans la région, sans enregistrer des progrès, Mitchell s'est entretenu le matin à Jérusalem occupée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au lendemain d'une rencontre à Ramallah en Cisjordanie occupée avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Achevant sa visite dans la région, sans enregistrer des progrès, Mitchell s'est entretenu le matin à Jérusalem occupée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au lendemain d'une rencontre à Ramallah en Cisjordanie occupée avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Aucun détail n'a été donné de sources officielles israélienne sur l'évolution des discussions ni sur la date d'une éventuelle prochaine visite de M. Mitchell. Le bureau de Netanyahu s'est borné à annoncer la fin de la rencontre.
Or avant cette rencontre, la radio militaire israélienne, avait révélé que Netanyahu devait présenter une liste de "gestes de bonne volonté" à Mitchell.
Or avant cette rencontre, la radio militaire israélienne, avait révélé que Netanyahu devait présenter une liste de "gestes de bonne volonté" à Mitchell.
Parmi ces gestes, la radio a cité: la libération de détenus palestiniens, le transfert du contrôle de nouveaux secteurs et localités de Cisjordanie à l'Autorité palestinienne, la levée de quelques-uns des centaines de barrages routiers de l'armée israélienne en Cisjordanie ainsi qu'un feu vert de principe à la construction d'une route de près de 3 km devant relier Ramallah à Rawabi, une ville nouvelle que les Palestiniens veulent ériger dans ce secteur.
Notons que ces négociations, dites "de proximité", ont été lancées le 9 mai dans un climat de scepticisme général et doivent durer quatre mois pendant lesquels Mitchell effectuera des navettes entre Jérusalem, Ramallah et Washington.
Mais à peine commencés, les pourparlers indirects ont achoppé sur le contentieux des colonies juives, "Israël" refusant de s'engager à un gel de la colonisation à l'Est de Jérusalem occupée.
Les discussions avaient d'ailleurs connu un faux départ en mars après l'annonce par Israël de la construction de 1.600 nouveaux logements dans une colonie à l'Est de Jérusalem occupée.
Notons que ces négociations, dites "de proximité", ont été lancées le 9 mai dans un climat de scepticisme général et doivent durer quatre mois pendant lesquels Mitchell effectuera des navettes entre Jérusalem, Ramallah et Washington.
Mais à peine commencés, les pourparlers indirects ont achoppé sur le contentieux des colonies juives, "Israël" refusant de s'engager à un gel de la colonisation à l'Est de Jérusalem occupée.
Les discussions avaient d'ailleurs connu un faux départ en mars après l'annonce par Israël de la construction de 1.600 nouveaux logements dans une colonie à l'Est de Jérusalem occupée.